Une Radieuse inspirante - Julie Tremblay - Les Radieuses

Une Radieuse inspirante – Julie Tremblay

C’est à la brûlerie FARO de Sherbrooke qu’on a eu la chance de mieux connaître notre belle Julie Tremblay. Une Coaticookoise au cœur immense, belle comme le jour, qui a de l’énergie à revendre!

Julie Tremblay / Crédit photo Sofia Villeneuve

En plus d’être une femme inspirante, Julie est aussi fière
ambassadrice du magazine Les Radieuses. Quelle chance de l’avoir!

Julie, tu viens d’avoir 50 ans. Est-ce difficile pour toi de vieillir?

Pas du tout! Physiquement, c’est sûr qu’il y a des choses qui changent, qui te font plus ou moins plaisir de voir apparaître sur ton corps. On ne se le cachera pas. Mais, au-delà de tout ça, au-delà du physique, il y a le mental. À 50 ans, ça se place tellement dans ta tête que c’est ça la beauté de vieillir! Tu es le résultat de la personne sur laquelle tu as travaillé toute ta vie. Tu deviens ce que tu as toujours voulu être. Et ça, c’est magnifique! Tout devient clair. Les choix que tu as faits, les amitiés que tu as entretenues, les relations que tu as créées, tout ce que tu as bâti et dû surmonter font maintenant du sens. Et lorsqu’on y pense, on ne peut qu’être fier de ce que l’on a semé, de ce que nous sommes devenus comme femme, comme être humain. Contrairement aux jeunes de 20 ou 30 ans, à 50 ans, tu sais ce que tu veux et ne veux plus dans ta vie. Peut-être parce qu’on a maintenant plus de temps pour nous, pour réfléchir? Bref, c’est vraiment ça la beauté de vieillir, de s’écouter et d’enfin agir en conséquence. En toute franchise, je m’aime beaucoup, beaucoup plus maintenant qu’à 20 ans. Et j’adore penser qu’il me reste encore 20 belles années de plein potentiel devant moi pour mordre la vie à pleine dent!

Tu dégages une grande confiance de soi. As-tu toujours été aussi sûre de toi?

Pour être honnête, ma confiance en moi s’est réellement développée dans la quarantaine. Et j’y travaille encore aujourd’hui. La confiance en soi, c’est le travail d’une vie. Il faut d’abord s’aimer intérieurement pour la développer. Mais, lorsque tu vis des épreuves difficiles toute ta vie, elle est parfois dure à apprivoiser celle-là! Et, je sais de quoi je parle. J’ai vécu énormément d’épreuves dans la 20aine et 30aine. J’ai travaillé extrêmement fort pour m’en sortir. Mais, j’ai vite compris que les obstacles nous rendent plus fortes.

Maintenant, à 50 ans, je peux enfin affirmer que je suis confiante! Ça aura pris bien du temps, mais ce qui compte, c’est que je le suis là, maintenant. Avec les années, j’ai appris à m’aimer, moi, avant le regard des autres. Et mon dieu que l’on est bien lorsque l’on s’aime! Aujourd’hui, je dis plutôt merci à la vie d’avoir fait les choses ainsi. Car, qui sait, sans cela, sans toutes ces épreuves, je ne serais peut-être pas aussi forte et confiante que je le suis maintenant!

Si tu avais à donner un conseil à une femme plus jeune, quel serait-il?

Je lui dirais que, dans la vie, il faut compter sur soi. Car, au bout du compte, ton bonheur, c’est toi qui le crées. Ça m’a peut-être pris du temps, mais je l’ai enfin compris. J’ai compris que si l’on se fit toujours sur autrui pour être heureux, on sera malheureux, peut-être même toute notre vie! Maintenant, je n’ai plus d’attente. Je veux quelque chose à laquelle je tiens, je fais en sorte que ça arrive. Je la provoque. Par exemple, l’an passé, pour mon 50e anniversaire, j’ai organisé ma propre fête. J’ai avisé mes enfants de réserver leur week-end pour être avec moi. Je leur ai dit, pour mes 50 ans, je vous amène à Québec. Je veux marcher dans le Vieux Québec, souper dans un bon resto où il y a tout plein de bons plats et de bons vins, y passer la nuit, puis bruncher. C’est arrivé. C’était magnifique! J’ai créé ce merveilleux moment et ça m’a rendue si heureuse. Alors, à toutes ces femmes, qui souvent, misent beaucoup sur autres pour être heureuse, cessez! Vous seules pouvez réellement vous rendre heureuses.

Tu es nouvellement grand-maman. Quel genre de grand-mère es-tu ou aimerais-tu devenir pour ton petit fils?

Être grand-mère, c’est du gros bonheur! C’est de l’amour pur. Plus je vois mon petit fils, plus je le trouve beau, plus je l’aime. Je me vois bien être la grand-mère cool. Celle qui va l’apporter au musée, cuisiner des muffins avec lui, aller aux glissades d’eau. Justement, je parlais de lui avec mon chum l’autre jour et je lui disais : enfin je vais avoir quelqu’un avec qui aller aux glissades d’eau. Haha! Si je suis en forme, amène-moi le tube et vient-en mon petit fils, on va aller glisser. Je veux aussi lui inculquer que le monde est beau. Lui faire découvrir des choses. Puis, bien évidemment, je tiens aussi à être là pour lui, à être très présente. Je n’attendrai pas que le téléphone sonne pour avoir de ses nouvelles, pour faire des sorties avec lui. Je vais créer notre relation et elle sera particulière.

Quels sont tes souhaits, tes projets futurs?

Mon plus grand souhait : la santé. Bien avant tout le reste. Puisque c’est grâce à elle que je pourrai continuer à prendre ce que la vie m’offre de plus beau. Pour le reste, comme je suis très spontanée, je laisse aller les choses. Dans quatre ans, je serai admissible à prendre ma retraite du Salésien, après 35 ans de service, wow! Mais, ce n’est certainement pas ça qui m’arrêtera d’être aussi active et impliquée que je le suis maintenant. Je meurs d’envie de m’investir dans quelque chose de nouveau. Hors de ma zone de confort. Seulement, je ne sais pas encore quoi. Peut-être du bénévolat pour le Club des petits déjeuners, je ne sais pas. Tant que je donne. J’adore donner aux autres, ça m’apporte tellement! Sinon, au point de vue personnel, je n’ai également pas de plans. Je vais me laisser bercer par la vie. Je n’ai pas de bucket list à laquelle je tiens. À 50 ans, je sais que je peux tout faire. J’ai enfin le pouvoir, l’énergie et la confiance d’accomplir tout ce dont je veux. Avec le temps, j’ai appris que je n’ai pas besoin d’être ailleurs pour être heureuse. Moi, mon bonheur, je le trouve auprès des humains, des rencontres que je fais. Pour certains ça paraîtra simpliste, mais pour moi c’est grandiose!

Tu es très impliquée dans ta ville, Sherbrooke. Pourquoi est-ce si important pour toi de t’impliquer dans ta communauté, de changer et faire évoluer les choses?

J’adore les gens et si je peux un tant soit peu les aider, contribuer à rendre leur vie meilleure, je le ferai. J’ai toujours aimé donner aux autres. M’impliquer dans des projets pour faire une différence. Je tiens ça de ma grand-mère, qui a 90 ans était toujours présidente des Cercles des Fermières du Québec! Moi ma cause, c’est les jeunes. J’y crois tellement que j’ai créé et développé un groupe de soutien pour eux, ici, à Sherbrooke : la jeune société. Avec la jeune société, on organise des événements de tout genre dont les profits sont remis à des causes jeunesse, dont La Grande Table, GRIS Estrie, Les Enfants de GIOIA, etc. On aide concrètement nos jeunes. Si l’on peut faire une différence dans la ville de Sherbrooke pour toucher peut-être 1 000 à 1 500 enfants, ce sera déjà ça de gagné! C’est tellement gratifiant de donner aux autres, de sentir qu’on fait LA différence.

Comment vois-tu ton implication avec Les Radieuses?

Je vois ça comme une chance! Une chance de faire de nouvelles rencontres, de partager aux femmes des découvertes de tout genre. En tant qu’ambassadrice, j’ai si hâte d’aller à la rencontre de mon Sherbrooke, puis de les partager au monde entier!

On vous l’avait dit qu’elle était inspirante, non?

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