Festival de cinéma de la ville de Québec : dans le confort de la maison - Les Radieuses

Festival de cinéma de la ville de Québec : dans le confort de la maison

L’équipe du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) a dû faire preuve d’agilité et de créativité pour présenter sa 10e édition à l’ère de la pandémie. Et c’est plus que réussi!

L’événement qui se déroulera du 16 au 20 septembre prochain, dans une formule inédite, a tout pour plaire aux amateurs du 7e art. « On souhaitait reproduire le festival traditionnel qu’on avait dans des salles avec des séances qui commencent à heures fixes, et on a essayé de faire ça en ligne. Il y aura donc quatre salles virtuelles, dont une gratuite les 19 et 20 septembre, qui permettront aux festivaliers de visionner des courts et des longs-métrages en direct. Les films commenceront à heures fixes, comme la formule classique, et chaque salle aura son ADN cinématographique : une pour les films en compétition, une pour les cinéphiles et une plus underground avec du contenu un peu plus niché. », nous explique Laura Rohard, directrice à la programmation du FCVQ.

Beaucoup de contenus complémentaires ont été ajoutés à l’horaire 2020 : des entrevues et des discussions avec des artisans du milieu qui se dérouleront notamment dans le segment La Buvette tous les jours à compter de 18 h 30, des behind the scenes, des questions-réponses, un Pianorama et bien plus. Et que dire de la radieuse programmation!

Coups de cœur de Laura

Nadia, Butterfly — Film d’ouverture du FCVQ — 16 septembre, 19 h

C’est le tant attendu Nadia, Butterfly qui ouvrira les festivités du FCVQ le 16 septembre prochain, en grande première mondiale. Ce drame sportif, seul film canadien sélectionné à Cannes et réalisé par Pascal Plante, un cinéaste de Québec, a tout pour plaire. Interprétée par la médaillée de bronze des Jeux de Rio en natation Katerine Savard, Nadia, 23 ans, décide de prendre sa retraire de la natation professionnelle après les Jeux olympiques de Tokyo (qui ont seulement eu lieu en fiction!). Elle dérape dans des nuits d’excès avant de se lancer dans une quête identitaire. « C’est super touchant. C’est très doux, c’est un peu le portrait d’une jeune fille qui décide de changer de voie et qui se pose mille et une questions, c’est très beau et c’est une grande fierté de mettre de l’avant ce film-là. C’est une belle révélation. »

À cœur battant — Jeudi 17 septembre, 19 h

Pour un film princesse, Laura vous conseille l’un de ses coups de cœur du Festival : À cœur battant. L’histoire met en scène une relation amoureuse à distance qui se passe par webcam alors qu’un couple fusionnel se voit contraint de se séparer du jour au lendemain. Lui à Tel-Aviv et elle à Paris avec leur bébé, leur amour est mis à rude épreuve. Bref, un scénario très actuel, qui fait écho à la situation que plusieurs couples vivent en ces temps de pandémie.

Je m’appelle humain — Vendredi 18 septembre, 19 h

Ce documentaire québécois dresse le portrait de Joséphine Bacon, une poétesse, parolière et réalisatrice innue, qui mène un combat contre l’oubli et la disparition d’une langue, d’une culture et de ses traditions. « C’est quelque chose de très lumineux, quelque chose de très doux, quelque chose de très touchant parce que Joséphine est, je pense, quelqu’un d’extrêmement généreux, d’extrêmement humain. Dans ce documentaire-là, elle sort un peu ses racines, donc on parle du pensionnat, on parle de sa jeunesse, on parle de son arrivée à Montréal, car c’est quelqu’un qui a fait énormément de choses dans sa vie, qui a un regard extrêmement lucide et extrêmement bienveillant sur ce monde qui l’entoure. C’est aussi un film sur ses proches et les gens qu’elle aime. Ça donne quelque chose de très touchant ». Réalisé par Kim O’Bomsawin, d’origine abénakise, Je m’appelle humain est définitivement un film à voir au Festival.

Errance sans retour — Samedi 19 septembre, 19 h

Réalisé par le couple de documentaristes engagés Olivier Higgins et Mélanie Carrier, Errance sans retour met en images le quotidien des réfugiés rohingyas en exil dans le plus grand camp de réfugiés de la planète à côté du Myanmar, au sud-est du Bangladesh. Présenté en première mondiale au FCVQ, ce documentaire est un beau témoignage sur cette situation qui n’a rien d’ordinaire.

Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait — Dimanche 20 septembre, 19 h

Faisant partie de la sélection officielle 2020 du Festival de Cannes, ce long-métrage réalisé par le Français Emmanuel Mouret annonce une super combinaison d’acteurs avec Camélia Jordana, Niels Schneider, Vincent Macaigne, Émilie Dequenne et Jenna Thiam. « Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait, c’est un chassé-croisé amoureux, c’est très virevoltant. C’est beau. C’est un peu comme un baume au cœur aussi », conclut Laura.

Un festival à ne pas manquer!

Vous ne voudriez surtout pas manquer cet événement d’envergure qui est accessible, cette année, dans le confort de votre foyer et de partout au Canada. Cinq jours de découvertes cinématographiques et artistiques vous attendent.

Deux CinéPasses sont disponibles à prix doux pour la durée des festivités — la Premium incluant le film d’ouverture du Festival au coût de 29,95 $ et la régulière l’excluant au coût de 19,95 $. Cinéphile ou non, gageons que vous serez conquise!

Pour en savoir plus sur le FCVQ et sa programmation ou pour acheter votre CinéPasse, rendez-vous au site Web https://www.fcvq.ca.

Bon Festival!

*Ce texte est présenté par le Festival de cinéma de la ville de Québec.
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