Produits naturels : Les 5 critères de qualité les plus importants - Les Radieuses

Produits naturels : Les 5 critères de qualité les plus importants

En 2010, la réglementation de Santé Canada s’est beaucoup améliorée en ce qui concerne les standards de production des produits naturels, aussi appelés « les bonnes pratiques de fabrication ». Avec cette nouvelle réglementation, les produits mis en marché ne devraient pas être dangereux. Cependant, ceci ne garantit pas leur efficacité. Comment s’y retrouver?

Ce texte a pour but de vous informer sur les 5 critères de qualité les plus importants pour les extraits de plantes utilisées dans les produits naturels. Les extraits de plantes ne sont pas tous équivalents en terme de qualité et ce que nous pouvons lire sur la bouteille ne permet pas toujours d’en juger. C’est aussi ce dont j’essaie d’expliquer lors de mes formations auprès des médecins, des pharmaciens(nes) et des naturopathes. Passons donc en revue les 5 points importants.

#1 Les standards de qualité sont-ils comparables aux études de références?

Pour s’assurer d’avoir les molécules actives, un bon nombre d’extraits de plantes sont créés à partir de ratios précis du solvant d’extraction. Pour imager ceci, c’est à partir de 80 % d’éthanol et de 20 % d’eau que les extraits de grande qualité de valériane sont produits. Il est important de respecter ce critère, car si les conditions d’extractions ne sont pas optimales, l’extrait qui sera créé ne contiendra pas les mêmes molécules que celles des études scientifiques de références qui présentent les données probantes. Ceci pourrait réduire l’efficacité ou causer des effets secondaires inhabituels. Malheureusement, il s’agit d’un aspect qui n’est pas présenté sur les étiquettes des produits en tablette.

#2 Le produit de départ était-il de qualité?

Une mauvaise qualité de la matière première peut être la cause d’un manque d’efficacité, mais aussi, de certains effets secondaires liés à la prise de produits naturels. Il est courant que des études révèlent que l’espèce de plante utilisée n’était pas la bonne avant l’extraction ou que les parties de la plante utilisées n’étaient pas celles recommandées.

Par exemple, les extraits créés à partir du ginkgo biloba devraient provenir exclusivement des feuilles. Malheureusement, certaines entreprises y ajoutent aussi des branches. Cela provoque une extraction de molécules provenant des branches en plus de celle des feuilles. Ces molécules « invitées », qui ne devraient pas y être, peuvent causer des effets secondaires particuliers. Dans le cas du ginkgo biloba, des études ont démontré que certaines molécules provenant des branches causent des migraines chez les consommateurs. Les effets secondaires inhabituels peuvent donc être causés par un manque de qualité.

Feuilles de ginkgo biloba

#3 Est-il standardisé?

C’est quoi exactement la standardisation? Pour faire simple, c’est l’évaluation de la quantité d’éléments actifs contenus dans un extrait de plante ou un ingrédient. Dans certains cas, les standardisations peuvent être reliées à un élément indirect indicateur de l’activité ou de l’origine de l’extrait.

Clarifions ceci avec un exemple. Nous savons déjà que la valériane contient plusieurs éléments actifs dont l’acide valérénique. Il existe plusieurs espèces de la valériane, mais il y a seulement l’espèce valeriana officialis, dont l’efficacité est bien démontrée pour la réduction de l’anxiété, qui contient l’acide valérénique. Ainsi, lorsqu’un extrait contient 0,8 % d’acide valérénique, cela signifie qu’il provient de la bonne plante et qu’il devrait permettre le bénéfice recherché s’il est utilisé en quantité suffisante. Le niveau de 0,8 % d’acide valérénique est la standardisation habituelle dans l’industrie.

Valériane

Comme nous l’avons mentionné précédemment, une grande quantité d’extraits de plante ne sont pas standardisés. Ceci démontre qu’au début du processus de fabrication, l’entreprise en question ne connait pas la quantité d’éléments actifs présents dans l’extrait. Il va sans dire que cette quantité n’est pas non plus connue à la date de péremption. Il pourrait ne pas s’agir de la bonne plante. Cela s’explique par les coûts très élevés des analyses de laboratoire qui permettent de confirmer la présence des molécules et qui font en sorte d’augmenter les coûts de production et le prix des produits.

N.B. Mieux vaut payer plus cher et être sûr de ce qu’il y a dans chaque capsule.

#4 Est-ce le bon standard qui a été utilisé?

Il peut arriver, d’un point de vue marketing, que certaines entreprises souhaitent sortir du lot en vantant l’originalité d’un extrait standardisé en d’autres molécules ou provenant d’une autre espèce de plante ou d’une autre partie de la plante. Il faut savoir qu’il est important, pour standardiser un ingrédient, que le standard et la partie de la plante utilisée correspondent aux démonstrations cliniques les plus probantes. Par exemple, les études cliniques ayant les meilleurs résultats pour l’échinacée, qui est un antiviral non spécifique, ont utilisé des extraits de la racine et non la plante complète. De la même façon, les produits ne confirmant pas la partie de la plante utilisée ne devraient pas être consommés.

Échinacées

#5 Y a-t-il une quantité suffisante dans le produit?

Pour ce point-ci, vous devez savoir que la règlementation de Santé Canada n’est pas aussi stricte que l’on pourrait le penser sur les dosages utilisés, et ce, pour plusieurs raisons. Certains usages traditionnels, comme la médecine traditionnelle chinoise, utilisent presque uniquement des combinaisons de plante. Il en résulte que chacune des plantes s’y retrouve en quantités variables. Pour faire place à ce type de produits, Santé Canada a permis que l’efficacité potentielle des plantes ayant des mécanismes d’action « jugés » similaires, soit additionnée pour atteindre une efficacité d’un minimum de 80 % de la dose qui serait considérée acceptable. Ainsi, il serait possible de regrouper 4 plantes, ayant des bénéfices potentiels similaires, à 20 % de leur dose respective en faisant valoir que les 4 ensembles donnent 80 %. Malheureusement, ce type de raisonnement donne trop souvent 0 % d’efficacité.

La commercialisation des produits naturels peut donc être permise à de faibles pourcentages de la dose effective attendue (démontrée comme étant bénéfique en étude clinique). Les bénéfices des ingrédients ne sont malheureusement pas additifs sauf dans des cas très rares.

Ici, une petite anecdote en exemple. Lors d’un échange avec un pharmacien, il m’a indiqué avoir remarqué des différences d’efficacité entre les produits. Utilisant personnellement des produits naturels, il a testé 2 produits de mélatonine issus de 2 entreprises différentes. Le niveau d’efficacité n’était pas le même d’un produit à l’autre. Cependant, cette situation ne devrait pas arriver puisque la mélatonine est une molécule qui doit être dosée afin de garantir la quantité dans les produits commercialisés. Il y a donc encore place à l’amélioration sur beaucoup de facettes.

Alors…

Le fait que nous retrouvions le nom d’une plante sur l’étiquette d’un produit ne signifie pas nécessairement que toute la dose effective s’y retrouve ni qu’il s’agit d’un extrait produit selon les meilleurs standards. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain pour autant. Personnellement, je considère que tous ceux qui disent que tout est bon ou que tout est mauvais sont dans l’erreur et soit ils ne sont pas capables de faire la différence, soit ils ont des intérêts qui les portent à avoir ce discours.

Il est évident que les produits de santé naturels de qualité peuvent être grandement utiles comme alternative ou en complément des approches de traitements conventionnels.

C’est aussi une des raisons pour laquelle Vitoli a vu le jour. Cette gamme de produits offre 12 formules naturelles de grande qualité qui garantit des standards élevés. Développés au Québec avec la collaboration de deux pharmaciens spécialisés, ces produits sont standardisés et offrent la dose effective.

Une partie des produits de Vitoli. Pour vous en procurer, c’est ICI.

Il est important de bien s’informer avant d’arrêter son choix sur un produit en particulier. De plus, les 5 critères mentionnés dans ce texte ne sont pas toujours connus ou bien compris des professionnels de la santé. C’est pour cette raison qu’au cours des 4 dernières années, j’ai personnellement formé plus de 1500 professionnels et thérapeutes au Québec à différencier la qualité et à bien utiliser les produits Vitoli (principalement des pharmaciens, infirmières et du personnel en pharmacie). Vous pouvez demander si la personne qui vous conseille a fait la formation à l’usage des produits Vitoli. Ceux et celles qui ont fait la formation ont accès à plus d’informations pour bien vous répondre.

N’hésitez pas à nous contacter au sujet des produits naturels, il nous fera un plaisir de vous aider : info@vitoli.ca.

Vous avez aimé cet article? Visitez le site Web d’Éric ou le site de Vitoli ou suivez-le sur Facebook.

*Ce texte est présenté par Vitoli.

Références :

  • Ching, C.K., Lam, Y.H., Chan, A.Y., Mak, T.W. 2012. Adulteration of herbal antidiabetic products with undeclared pharmaceuticals: a case series in Hong Kong. Br J Clin Pharmacol. May;73(5):795-800.
  • Newmaster, S.G., Grguric, M., Shanmughanandhan, D., Ramalingam, S., Ragupathy, S. 2013. DNA barcoding detects contamination and substitution in North American herbal products. BMC Med. Oct 11;11:222.
  • Posadzki P, Watson L, Ernst E. 2013. Contamination and adulteration of herbal medicinal products (HMPs): an overview of systematic reviews. Eur J Clin Pharmacol. Mar;69(3):295-307. Review.
  • Xin, T., Li, X., Yao, H., Lin, Y., Ma, X., Cheng, R., Song, J., Ni, L., Fan, C., Chen, S. 2015. Survey of commercial Rhodiola products revealed species diversity and potential safety issues. Sci Rep. Feb 9;5:8337.
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