Tranche de vie : Se livrer en toute humilité - Les Radieuses

Tranche de vie : Se livrer en toute humilité

3 h 30 du matin et mon cerveau bouillonne. Une magnifique nouvelle atterrit dans le messager du livre de face. Eh oui, je me joins aux Radieuses, ce webzine qui livre des textes et des conseils depuis maintenant 5 ans. D’ailleurs, ma Johanne (Doudou pour les intimes) y commet des textes talentueux depuis quelques années. Je serai dans les Tranches de vie, ben oui la belle affaire! Je me sens plutôt comme une tranche de pain alors que je devrai me livrer en toute humilité. J’espère juste avoir suffisamment de mie afin de boulanger vos émotions et cultiver le levain de votre conscience. On me demande aussi de vous écrire au « Je », vous verrez, j’emploie aussi le « Nous », car j’aime vous inclure dans le pétrissage de ma pensée et de mes émotions.

Je suis natif du Lac-Saint-Jean, un bleuet et un Robervalois pur jus. Vous savez, cette belle ville riveraine au bord de laquelle on peut admirer cette mer intérieure, qui pendant la période estivale laisse jaillir des tonnes de diamants sur les vagues de l’âme. Poète le gars, à mes heures, épicurien aussi et surtout aimant la vie et observateur du genre humain. J’adore la plume, ma garde très rapprochée me dit souvent que j’ai la tournure de phrase facile. À ce propos, quand ma veilleuse de dortoir s’allume, je souhaite que cette lumière intérieure me portera vers des prises de conscience bienfaitrice. Vous lirez aussi que j’utilise des « vieux mots » comme : L’encre de mon stylo BIC jaune banane bleuit les pages et assemble les lettres pour me faire évoluer.

Dans mes prises de conscience et à travers mes voyages intérieurs, ceux-ci m’ont permis de me cartographier, ce qui n’est pas synonyme de rayer des erreurs, de changer les destins du cœur, mais plutôt d’en accepter les contreforts. Apprendre à lire sa propre carte, c’est constater qu’il y a eu des ailleurs que l’on ne peut changer, c’est aussi se pardonner et se dire que l’on a commis des erreurs, mais que ces passages, parfois vers le Nord, auraient dû se faire vers le Sud qui aurait été, certes, plus clément, parce que la vie est tellement courte.

Chères lectrices et lecteurs (des gars, il y en a, croyez-moi!!) je vais assurément m’adresser aux boys, à vos hommes! Je vous invite à relayer mes pensées, rien ne vous empêche de lui dire « Mon chéri, entre deux “pétates chips” et une gorgée de boisson gazeuse, tu liras ça, on pourra en jaser ce soir en dégustant la fondue… » Dit de même, c’est pas mal moins menaçant pour votre homme que le « faut que je te parle ».

C’est parti, j’espère que vous aimerez cela autant que moi. Je dois maintenant aller éteindre les ronds du poêle, la soupe à l’alphabet des émotions est prête et c’est avec vous que j’aurai le privilège de la partager! (Je vous l’avais dit que j’avais la tournure facile!!!)

À bientôt!

Martin Gaudreault

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