Une multitude de livres s’offrent à nous pour vivre dans l’abondance, développer une richesse et s’enrichir pour vivre le plus grand bien-être qui soit! Pour en avoir lu quelques-uns, j’ai vite pris conscience que l’abondance est souvent là où nous ne la cherchons pas.
Le confinement m’apprend que c’est souvent lorsque nous sommes privés de quelque chose cher à nos yeux que le manque se fait sentir. Ça devient tout à coup un bien précieux qui n’avait jamais été considéré ainsi auparavant.
Pourquoi faut-il que l’on perde ce que nous possédons pour enfin l’apprécier? Quand tout est normal et acquis nul besoin d’une attention particulière. Je parle de santé, d’amour, de jeunesse, de capacités, de biens matériels, de temps et tout ce que vous pouvez imaginer.
Sommes-nous un peu aveugles?
On a tous souhaité plus d’argent pour une nouvelle voiture, une maison plus grande ou encore le chalet de nos rêves…
On a tous un jour joués à « si tu gagnais le million que ferais-tu avec? »
Mais voyons! L’abondance est partout. Regarde tout autour de toi, tu verras une multitude d’instants, d’objets, d’états qui méritent ton attention. L’abondance c’est comme l’air que nous respirons ou l’eau que nous buvons. Nous sommes déjà riches, mais vois-tu nous avons ce filtre qui nous cache la vue.
Nous minimisons ce qui est important, ce qui est essentiel. On fait fi de ce qui nous nourrit véritablement parce que l’habitude nous guette et nous perdons le sens de l’émerveillement. On tient pour acquis ce qui est cher à nos yeux probablement parce que le tourbillon de nos vies nous fait bifurquer, bien malgré nous, sur la voie de l’habitude malsaine.
Affinons notre regard, ouvrons grandes nos oreilles aux compliments, aux mots réconfortants, aux gentillesses prises au hasard. Ouvrons notre cœur à cette prospérité qui s’invite chez soi et en soi.
Mon pommier m’enseigne
L’automne, j’ai cette vague impression que la nature se meurt. La nature se fait chétive et complètement dénudée. Et comme par magie, les beaux jours reviennent et mon pommier se met sur son 36 pour me façonner un décor fleuri. Le pommier a tout compris de l’abondance. Le pommier ne se demande pas s’il produira des fruits, il produit. Le pommier il est l’abondance, il vit l’abondance et disperse l’abondance en donnant… de ses fruits. L’abondance se dessine ainsi dans un mouvement où l’on reçoit et où l’on donne. L’un ne va pas sans l’autre. Il y a ceux qui ne savent que donner et il y a ceux qui ne savent que prendre. Le mouvement de l’abondance se trame dans une fluidité du don oui, mais aussi cette capacité de recevoir.
L’abondance est partout comme l’amitié, un mot écrit à la main, un câlin, un inconnu qui nous offre son aide, un acte gratuit de bravoure; l’abondance nous offre une présence chaque jour de notre vie.
Le temps à profusion
En ce temps de confinement, il existe une abondance de temps, trop de temps, plein de temps pour se ressourcer, pour faire tout ce qu’on n’a jamais le temps de faire, le temps pour se chercher, se trouver, s’apprivoiser.
Moi j’en ai profité pour écrire. Écrire pour rire. Écrire pour me souvenir. Écrire pour sourire. Écrire pour maudire aussi. Mais surtout écrire pour dire, pour me dire et pour grandir! Écrire pour prédire cet avenir qui ne peut encore se décrire! Écrire pour relire mes pans de vie! La joie d’écrire pour mon propre plaisir et dans le même élan pour les autres sans leur dire! Écrire pour fuir! Écrire jusqu’au délire parce qu’écrire ça grise!
La gratitude
Quotidiennement nous vivons une abondance sans borne. Il suffit de remercier pour toutes ces possessions, ces acquis dont nous avons accès, ces bonheurs tout simples qui s’éparpillent et se glissent dans nos bras. Nous avons tellement de manifestations d’abondance qui nous sont offertes que nous n’avons qu’à honorer et remercier.
Je terminerai en citant Oprah Winfrey qui disait : « Sois reconnaissant de ce que tu as, tu en auras plus. Si tu te concentres sur ce que tu n’as pas, tu n’en auras jamais assez! ».
Bonne fin de confinement!
Une réponse
Très juste et propos approprié en ce jour de Noël. Apprécions ce que nous avons!