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Avez-vous peur du changement?

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Un été tantôt dégoulinant de sueur, tantôt frisquet et gris et rempli d’instabilité (surtout météo!) vient de nous quitter pour faire place à un automne tout aussi étonnant. Bizarre? Imprévisible? Qui sait vraiment, en fait, ce que nous réserve la saison des citrouilles et des couleurs? Les météorologues ont beau prévoir, analyser et observer les tendances, un vent du nord peut, semble-t-il, surgir à tout moment et faire dégringoler nos plans, inonder les rues (et même les stations de métro!) ou amener nos états d’âme dans des recoins sombres de notre esprit.

Il en va de même pour… la vie au complet, finalement! Si mon parcours de vie à pu m’apprendre au moins une chose jusqu’à maintenant, c’est bien de ne pas m’attacher à tout prix à ma réalité du moment, que ce soit en termes météorologiques, physiques ou mentaux!

Tout change… tout le temps

Le changement est une constante indéniable de l’existence. Pourtant, beaucoup d’entre nous, humains d’habitudes et de routines réconfortantes, avons de la difficulté à la concevoir avant d’y être forcé. Le fait extraordinaire que les enfants vieillissent, s’épanouissent et volent de leurs propres ailes, par exemple, peut en surprendre plusieurs en plein visage, s’ils ne s’étaient pas arrêtés pour contempler le moment présent tous les jours. La réalité de notre propre vieillissement peut se dresser comme une montagne qui nous barre soudainement la route, si nous ne nous étions jamais arrêtés pour observer notre état et apprécier nos nouveaux atouts et plis de sagesse.

Le changement et le temps qui s’écoule sont les deux seules certitudes indiscutables sur lesquelles nous pouvons nous appuyer à toutes les étapes de nos vies. Aucun «toujours» ni «jamais» ne le sont nécessairement réellement, au bout du compte. Peut-être ces mots sont-ils difficiles à avaler? Je comprends. Plusieurs acquis de nos vies peuvent nous sembler immuables. Et pourtant…

Le changement sous toutes ses formes, des plus joyeuses aux plus tragiques, peut cogner aux portes parfois un tout petit peu fermées de nos esprits à tout instant, entraînant avec lui une panoplie de réactions, de surprises, de deuils ou d’allégresse. Changer soi-même est un processus continu de l’existence, tout comme l’est le changement chez les autres. On peut changer de couleur de cheveux, de style vestimentaire, d’idée, de style de vie, de capacités physiques… Nos cercles amicaux et familiaux peuvent changer, nos villes peuvent se métamorphoser, nos situations géographiques peuvent être modifiées, bref, TOUT peut changer!

Accueillir les changements

Je suis d’avis que de résister à l’inévitable ou de se fermer aux nouveautés ne peut qu’être nuisible pour notre santé. Bien sûr, certains changements ne sont pas du tout souhaitables, mais sont, parfois, malheureusement, hors de notre contrôle. Un diagnostic de maladie incurable, par exemple, est un changement incroyablement difficile à digérer et, peut-être même, à supporter. Toutefois, que deviendrait notre vie si nous en gaspillons ses précieuses secondes à haïr ladite maladie, à lui balancer des insultes ou à souhaiter remonter le temps pour qu’elle n’existe plus? Que seraient nos vies si chaque changement était source de ruminations, de sourcils froncés, de scénarios catastrophes, de poings serrés et de peurs qui nous tenaient éveillés la nuit?

Une bien triste vie tout ça…

C’est qu’en n’acceptant pas le changement, nous passons à côté de bien des bonheurs, apprentissages, expériences et autres cadeaux cachés (très très bien cachés parfois, je l’avoue) que la vie a en stock pour nous.

Comment l’accepter?

La prochaine fois qu’un changement se pointe le bout du nez, aussi petit ou grand soit-il, voici un mode d’emploi pour faire les premiers pas AVEC lui, pas CONTRE lui :

  1. Nommer le changement;
  2. Prendre une grande respiration;
  3. Observer le changement, s’asseoir avec lui, l’accueillir pour ce qu’il est, sans jugement;
  4. Réagir au changement (c’est OK de pleurer, de rire, d’avoir peur, de prendre action, etc.);
  5. Se laisser le temps qu’il faut (1 seconde, 10 minutes, 3 mois, 2 ans, etc.);
  6. Apprendre du changement, en tirer des leçons ou des conseils (s’il y a lieu);
  7. Laisser aller le changement pour faire place à autre chose.

En bref, laissons-nous accueillir la vie qui change, nos êtres eux-mêmes qui changent, ceux que nous aimons qui changent. Laissons-nous valser avec les changements, faire la fête avec eux, peut-être même? Après tout, ils font partie de toute cette incroyable expérience qu’est la vie!

Qu’en dites-vous, chères Radieuses? Valsez-vous déjà avec les changements?

Câlins,

Andy

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