Le changement d’année ne marque pas seulement la fin d’un tour complet de la planète autour du soleil, mais aussi, surtout, le début d’un autre. Une nouvelle année n’est pas que synonyme d’abandon d’une autre ou d’envie viscérale de «passer à autre chose». Pour moi, la nouvelle année est un commencement, une pile de pages toutes neuves à remplir de beau, de moins beau, d’expériences, d’événements petits et grands, de défis, d’opportunités et, surtout, de douceur.
Ces dernières années sont difficiles pour beaucoup d’entre nous. Entre des événements mondiaux effrayants, des virus qui reviennent et les aléas incessants du quotidien, les santés physique, mentale, émotionnelle et spirituelle de nous-mêmes, simples humains, prennent tous les coups. Avez-vous, vous aussi, cette impression d’être en constant ajustement? En constant effarement? En constant rétablissement? Pas de tout repos cette vie-ci, n’est-ce pas?
Mais, savez-vous quoi? C’est correct.
Aussi ardue ou merveilleuse fût l’année qui se termine, ne tombons pas dans le piège du déni, des regrets ou de la colère, ni dans celui des attentes démesurées pour ce que le vent (la grêle, les ouragans ou le soleil) amèneront. Ce qui est arrivé est arrivé et tout ce qu’on peut réellement faire maintenant, est de tenter de bâtir et créer cette nouvelle année à partir de nos réussites, nos échecs, nos maux, nos bons coups, nos erreurs et tout ce qui a fait de nous des humains pendant l’année.
Je suis donc d’avis que, pour accueillir une nouvelle année, la liste des résolutions est bien révolue! De toute façon, nous savons tous que la plupart de ces résolutions, aussi bien intentionnées soient-elles, finiront à la poubelle avec les restants de dinde et de tourtière.
Voici quelques suggestions pour transformer les habituelles résolutions en doses de douceur :
- Remplaçons «j’irai m’entraîner au gym 3 fois semaine minimum, toutes les semaines» par «je bougerai mon corps le plus souvent possible d’une façon qui me fait du bien et m’apporte de la joie».
- «Je perdrai les 5 livres qui me manquent pour être bien» devient «mon corps est comme il est et j’apprécie toutes ces choses qu’il fait pour moi».
- On change «je ne mangerai plus de pain, pâtes, patates et sucreries» par «cette année, je me nourrirai avec les aliments qui sont bons pour moi, mon corps, mon esprit et mon âme».
- «Je dois travailler davantage et aider les autres dès qu’ils le demandent» se transforme en «je m’offre de la douceur et du temps de qualité pour moi, de moi, afin d’être à mon meilleur quand je serai disposée à aider les autres».
- Le «j’arrête de me mettre en colère et d’être triste» pourrait être «je m’autorise à ressentir toute la gamme des émotions humaines, car elles sont valides, et m’envoie de la douceur et de la patience pour y faire face et les laisser aller».
- «Cette année, je dis oui à toutes les occasions» devrait être «Je dis non quand non est l’option la plus douce pour moi et oui quand c’est cette option qui m’apportera le plus de satisfaction».
La douceur, ça prend toutes sortes de formes. L’une d’elle est de reconsidérer nos pensées ou nos idées acquises afin de les rendre plus réalistes et moins intransigeantes. 2024 est une nouvelle histoire qu’il incombe à chacun d’entre nous d’écrire selon nos propres termes, nos limites et nos expériences passées.
Cette année sera-t-elle l’hôte d’un suspense sombre, désespéré et essoufflant ou d’une quête imparfaite de lumière?
Faisons tout ce qu’on peut avec ce que nous avons déjà, même quand la trame de fond est sombre, et, pour sûr, de la douceur, il y en aura!
Douce année à vous toutes, chères Radieuses!
Câlins,
Andy L.
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