La tomate est sans aucun doute le légume le plus populaire dans les potagers domestiques au Québec. Même les gens qui ne cultivent rien d’autre ont bien souvent un plant de tomates sur leur balcon qui leur donne quelques tomates pendant la saison et dont ils sont très fiers. Mais, saviez-vous que la tomate est un fruit tropical ? Et malheureusement, tropical et automne ne vont pas de pair. Au bonheur de certains et au malheur de d’autres, l’automne, ses nuits froides et ses premiers gels arrive. Chaque année, donc, arrive aussi un moment où il faut accepter que la saison des tomates de jardin tire tranquillement à sa fin et que celles présentes sur nos plants ne mûriront plus assez. À ce temps-ci de l’année, nous y sommes arrivés, ou presque. Mais ce que vous faites avec les fruits dépend de leur stade de développement.
D’abord, sachez qu’une tomate cerise ou une petite tomate prend environ 25 à 30 jours à mûrir alors qu’il en faut entre 45 et 60 pour une grosse tomate, et ce, à partir de l’épanouissement de la fleur. Ainsi, quand il reste moins de 30 jours de températures relativement chaudes, avec des nuits au-dessus de 10 °C, prévus pour le reste de la saison, les chances sont minces qu’elles mûrissement parfaitement.
Mais les tomates peuvent aussi mûrir sans être sur la plante et être utiles. En effet, dès que le fruit atteint sa taille maximale et qu’il commence à changer de couleur, il peut mûrir à l’intérieur. Il suffit de le placer à l’ombre, dans un sac de papier brun, un garde-manger ou autre, et à la température de la pièce. Surtout, ne placez jamais un fruit immature au réfrigérateur, car en bas de 5 °C, vous mettrez fin à son mûrissement!
Même, encore, les fruits verts peuvent aussi servir en cuisine : de nombreuses recettes existent pour cuisiner les tomates vertes.
Bien sûr, si l’automne est assez chaud, vous pouvez encore laisser vos tomates mûrir à l’extérieur sur leur plant, souvent jusqu’en octobre même.
Toutefois, il y a peu de chances que les fleurs sur le plant donnent un fruit vert, même s’il s’agit d’une tomate cerise à maturation rapide, et ce, à partir de la troisième semaine de septembre. Comme les fleurs présentent n’arriveront pas à produire, vous pouvez les retirer.
Des choix à faire
De cette façon, si vous cultivez des tomates, vous avez des choix à faire : laisser les fruits sur le plant en espérant qu’ils mûrissent davantage ou les cueillir immatures; retirer les fleurs ou les laisser encore quelque temps. Comment choisir?
Personnellement, je suis plutôt du genre à laisser mes tomates continuer leur vie sans trop y toucher… en regardant la météo. Quand je vois 3 ou 4 jours d’affilés de nuits à moins de 5 °C, je rentre les dernières tomates. Celles qui rougissent vont dans le garde-manger pour mûrir et les vertes servent pour un bon ketchup vert.
Mais plus encore, il existe une autre situation possible. Certaines années, on annonce un gel hâtif suivi de plusieurs belles journées. Dans ce cas, je décide souvent de prendre une chance et de laisser les fruits sur les plantes, en recouvrant celles-ci la nuit. Une vieille couverture, une bâche de plastique, un vieux voilage ou même des feuilles de papier journal font l’affaire. Par ailleurs, une mince protection suffit à éloigner le gel nocturne de courte durée. Quand la température gagne quelques degrés le lendemain, je retire la protection temporaire… et de cette façon, je gagne parfois deux ou trois semaines de belle température qui permettent à mes tomates de mûrir davantage.
Alors, le choix vous revient, récolterez-vous vos tomates maintenant ou vous attendrez dans une semaine ou deux ? À vous de voir selon vos conditions!
Chères Radieuses, puisque cet article était le dernier pour cette année, j’en profite pour vous dire que j’ai eu le plaisir de faire votre connaissance et de vous accompagner dans les différentes étapes de votre été!
Si vous avez envie de garder contact et de lire mes conseils quotidiennement, je vous invite à aimer ma page Facebook en cliquant ici : https://www.facebook.com/JardinierParesseux/?ref=br_rs
Ou bien de visiter mon blogue https://jardinierparesseux.com, que j’entretiens chaque jour, beau temps, mauvais temps!
Portez-vous bien,
Votre jardinier paresseux