Insuffisance veineuse: Quelles sont les solutions? - Les Radieuses

Insuffisance veineuse: Quelles sont les solutions?

La belle saison est (enfin!) arrivée! Bien qu’elles soient fort agréables, les températures à la hausse peuvent également venir avec quelques désagréments. Saviez-vous que plus de la moitié des femmes après 40 ans souffrent d’insuffisance veineuse? Pour en savoir plus — et pour connaître les solutions! — nous nous sommes entretenues avec le Dr Jacques Bachand, directeur médical à la Clinique de médecine esthétique Plateau Marquette de Sherbrooke.

Une maladie commune tant chez les femmes que chez les hommes

«Tout d’abord, on doit savoir que l’insuffisance veineuse est une maladie qui touche les vaisseaux sanguins, au niveau des veines des membres inférieurs. C’est une problématique qui est majoritairement causée par l’hérédité. Si des membres de votre famille sont touchés, vous avez de grandes chances de l’être aussi. Généralement, les femmes viennent nous consulter autour de la quarantaine. Les grossesses n’aident en rien à la cause, et c’est principalement à cet âge que les varices se développent et deviennent de plus en plus visibles», mentionne Dr Bachand.

«Les gens touchés nous consultent beaucoup pour la douleur que ça occasionne et aussi pour le côté esthétique puisque l’insuffisance veineuse cause des bosses, des veinules bleues ou rouges sur les jambes.»

Des mythes tenaces

Radieuses, détrompez-vous, le port de talons hauts n’aggrave en rien votre circulation, c’est un mythe! Les souliers hauts ne donnent pas de varices. Travailler debout n’en crée pas non plus. La preuve? «Si on comparait des personnes qui font le même travail ou qui portent les mêmes chaussures, une aura des varices alors que l’autre non. Ces facteurs ne sont pas déterminants alors que l’hérédité, oui», souligne Dr Bachand.

Un problème de plomberie

L’insuffisance veineuse crée énormément d’inconfort puisque le système veineux a une faiblesse qui cause une dilatation anormale des veines à l’intérieur de la jambe. Docteur Bachand poursuit: «Lorsqu’on est debout, le sang stagne dans les jambes plutôt que de reprendre une circulation normale vers les veines qui ramènent le sang vers le cœur. À la base, on ne peut pas mourir de ça, mais il peut y avoir un certain danger à long terme. Un signe à prendre au sérieux, c’est lorsque la stagnation colore la peau de façon très foncée aux chevilles et aux pieds. Cette coloration annonce que la dilatation veineuse est assez importante.

Le stade suivant est également à surveiller de près. Si les parties de vos jambes colorées pâlissent ou redeviennent blanches, c’est un signe précurseur de la formation d’ulcères variqueux. À partir de ce moment-là, il est vraiment plus difficile de vous soulager parce que la maladie est à un stade très avancé. De plus, cette importante stagnation pourrait mener à la formation d’œdème et à des risques de phlébite.

Au stade avancé, en plus d’être très douloureux, il pourra prendre des années de traitements et bien qu’on peut aider votre circulation, il sera difficile de vous guérir à 100%. L’insuffisance veineuse se contrôle, mais ne guérit jamais totalement, malheureusement!»

L’importance de l’historique médicale

«Comme l’insuffisance veineuse peut être causée par différents évènements passés dans la vie de la patiente, il est primordial pour le médecin responsable du traitement de dresser son historique médical: est-ce qu’elle a déjà eu un accident, des fractures, fait une phlébite post-accouchement ou post-opératoire? Est-ce que la patiente a une maladie qui joue sur la coagulation du sang? Est-elle à risque de faire une thrombophlébite, une embolie ou une thrombose? À la Clinique Plateau Marquette, nous sommes très attentifs à ces facteurs de risque. Il y a des patients plus compliqués à traiter et on doit dresser un bon historique médical en vue de leur donner les bons traitements», nous dit Docteur Bachand.

Différentes solutions pour lutter contre cette maladie

Il poursuit: «Depuis une dizaine d’années, les méthodes de travail ont quelque peu changé. Nous travaillons avec un produit sclérosant (qui empêche l’évolution de la maladie). Ce produit reste le même, mais sa préparation est différente. Maintenant, il est injecté sous forme de mousse alors que dans les années précédentes il était sous forme liquide. La mousse est diffusée beaucoup plus loin dans les veines variqueuses, ce qui optimise le résultat.

Dorénavant, nous pouvons également décider de la concentration du produit selon le volume, le calibre de la veine à traiter. Nous utiliserons un produit moins agressif sur les plus petites veines que sur les veines plus profondes et/ou plus grosses.

«De nos jours, on travaille beaucoup sous guidage échographique. Ça nous permet de mieux visualiser ce qui est malade. L’échographie aide à trouver la source du problème et nous donne ainsi un tableau plus détaillé.» — Docteur Bachand, directeur médical à la Clinique Plateau Marquette

Fermer le «robinet»

«En faisant une échographie lors de la première rencontre, on s’assure qu’il n’y a pas de plus gros problèmes qui se cachent en profondeur, mentionne Dr Bachand. Injecter sous échographie nous permet d’atteindre le système veineux profond pour que le sang cesse d’être diffusé à la peau. Ainsi, il y aura beaucoup moins de traitements pour la patiente et l’efficacité de l’injection sera supérieure puisqu’on enlèvera la pression du retour veineux. Il vaut mieux s’attaquer au problème à la source pour que le résultat soit plus durable.»

Quand consulter?

«Dans les générations passées, nos mères et grands-mères ont bien souvent été mal conseillées en lien avec l’insuffisance veineuse. Elles ont malheureusement appris à vivre avec la douleur. Les varices peuvent devenir handicapantes avec le temps. C’est un beau cadeau à se faire de ne plus vivre avec cette douleur permanente!» Ça vous parle, chères lectrices?

Mieux vaut prévenir que guérir

Bien souvent, c’est le côté esthétique qui est souvent mentionné lors des consultations. Quand la cliente voit les veines dilatées sur ses jambes, elle n’aime pas ça. Si vous vivez ce problème et que vous désirez y remédier, n’attendez pas trop longtemps avant de consulter afin de mettre toutes les chances de guérison de votre côté. On peut aussi mieux contrôler la maladie si la patiente nous consulte aux tout premiers signes», conclut le Dr Bachand.

Le temps et… le budget!

Après la première consultation, il revient à la cliente d’aller de l’avant ou non. Dr Bachand précise: «Il n’y a pas d’échéancier à respecter. On peut commencer à diminuer les symptômes, puis la patiente revient 6 mois plus tard. Il n’y a pas d’obligations! Ce qui est fait est fait.

Quand on pique les jambes, il est bon de savoir que la cliente partira de la clinique avec des bandages sur les jambes pour compresser les veines et qu’elle devra porter des bas supports pendant les 10 jours suivants le traitement. Elle devra également attendre au moins 6 semaines pour voir les résultats optimaux à la suite du travail effectué.»

En prévision de l’automne!

Bien qu’il n’y ait pas de traitements l’été, il est déjà temps de penser à prendre son rendez-vous pour faire l’évaluation de votre insuffisance veineuse. Le médecin vous donnera un diagnostic ainsi qu’un plan de traitements qui pourra débuter après la saison estivale. Ça vous donnera le temps de prévoir votre calendrier ainsi que votre budget!

Vous avez besoin d’une consultation? N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un membre de l’équipe de la Clinique de médecine esthétique Plateau Marquette de Sherbrooke au 819 564-8843

Vous désirez en savoir plus sur leurs différents services? Consultez leur site web plateaumarquette.com ou abonnez-vous à leur page Facebook.

À propos

La Clinique de médecine esthétique Plateau Marquette s’est établie comme chef de file de son industrie en termes de qualité et de personnalisation de traitements médico-esthétique.

– Ce texte est une collaboration avec la Clinique de médecine esthétique Plateau Marquette
2 Comments

Leave a Reply

Your email address will not be published.

 

Et je reçois le top 5 de leurs articles les plus populaires

Recevez dans vos courriels, les conseils de nos collaborateurs vedettes et experts.

Hubert Cormier, Brigitte Poitras, Jean-François Plante, Danielle Ouimet, Jardinier paresseux...

Non merci.