Premièrement, c’est quoi le BONHEUR?
En ce qui me concerne, le bonheur m’habite depuis que je suis toute jeune. J’ai la chance de m’en être fait un ami. Quelquefois, il me boude un peu et se cache. Mais, je le cherche toujours… Et vous savez quoi? Je le trouve!
Par contre, je dois dire qu’il a beaucoup changé avec l’âge!
À 20 ans, je voulais trouver le bonheur auprès du prince charmant pour qu’il me donne de beaux bébés.
À 30 ans, le bonheur était de m’accomplir au travail et de réussir l’éducation de mes enfants.
À 40 ans, le bonheur était de redécouvrir la FEMME en moi. Qui étais-je devenue? Je suis donc retournée sur le marché du travail à temps plein, moi qui étais mère à la maison depuis tant d’années. Je voulais me construire un nouveau bonheur. C’était peut-être un peu égoïste, mais j’en avais besoin. Je voulais aller de l’avant. Je voulais savoir de quoi j’étais capable. À 40 ans, je me suis choisie et j’ai commencé à apprendre à m’aimer.
La cinquantaine est arrivée avec fracas. Je me suis retrouvée face à moi-même. Mes enfants volaient de leurs propres ailes, ils avaient moins besoin de moi. Mon travail devenait de plus en plus routinier, je ne me sentais plus à ma place. C’est à ce moment-là que, pour la première fois de ma vie, j’ai cherché le bonheur. J’avais besoin de plus : de nouveaux défis, de nouvelles aventures… J’imagine que c’est ça la crise de la cinquantaine! Puis, on m’a offert un emploi auquel je ne pensais pas, une occasion de me prouver, de m’accomplir à nouveau. Avec les encouragements de mes enfants et de mes amis, j’ai plongé, non pas sans peur, mais avec la certitude que j’étais capable de réussir et de mener à bien cette promotion. Le bonheur était revenu chez moi, la fierté m’habitait et ce défi professionnel m’a permis de croire en moi et de me sentir vivante.
Voilà qu’est arrivée la soixantaine et là on dirait que tout s’est transformé en une urgence de vivre, de ne rien manquer. J’ai, en ce moment, un besoin de rire, de m’amuser et de m’entourer de ceux que j’aime. Je sais très bien que tout peut se terminer demain, alors chaque minute est une course aux petits bonheurs. La soixantaine m’apporte beaucoup de quiétude, il ne me reste qu’à en profiter et à en savourer chaque instant!
Comme disait ma mère, le bonheur c’est comme du sucre à la crème, si tu en veux tu dois t’en faire! Et comme j’aime les deux, je m’arrange pour ne pas perdre la recette!
Une femme heureuse.
2 Responses
Dans le fond là……….le bonheur c’est de ne pas rêvé à sa vie mais de vivre ses rêves! Beau témoignage d’acceptation de vieillir,
J.’ai bien aimé te lire! Belle façon de voir les choses! Merci de partager ta vision du bonheur!