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L’amitié de mères en filles…

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Je veux vous raconter trois belles histoires d’amitié.

La première, c’est avec Kathleen. Notre amitié est née un peu avant la naissance de nos filles. Une amitié soudaine poussée par le désir d’être mère toutes les deux. Une complicité de femmes vivant le grand bonheur de la maternité. Elles ont vu le jour en 1986, à quelques semaines d’intervalle, moi la belle Elizabeth et elle sa belle Sophie. Deux merveilles que nous avons admirées des après-midis durant à la ferme de Verchères. S’en est suivie l’arrivée d’Émile et Nadine, nés aussi à quelques semaines d’intervalle. Pour moi, il y a eu Justine qui a complété notre famille.

Ensemble, nous avons fêté les anniversaires, couru l’Halloween, assisté à des baptêmes, à des voyages mémorables en Floride. Plus de 30 ans plus tard, nous sommes toujours amies. La vie nous a parfois éloignées un peu, mais nous savions que l’autre était toujours là. Le plus merveilleux de cette histoire, c’est que nos filles sont restées amies. Une amitié naturelle, presque fraternelle. Elles se voient peu, mais la magie des réseaux sociaux leur permet de garder le lien. À leur tour, elles sont aussi mamans et elles savent que l’autre est là pour elle.

Quelle chance ai-je eu de rencontrer cette belle grande blonde au sourire désarmant. Une force de la nature, une femme au grand cœur. Une mère dévouée et surtout une amie franche et sincère.

La vie me réservait une autre belle rencontre, celle de Sylvie. OMG, une petite bombe d’énergie. C’est à travers notre travail de recherchiste que nous avons fait connaissance. J’ai tout de suite voulu la connaître. Sa fille Laurence avait tout juste un an et était hospitalisée. Voilà qu’un soir qu’elle veillait sur sa petite, nous avons jasé longuement au téléphone. Sylvie allait et venait de la chambre au téléphone. Je pense que notre conversation a été l’élément déclencheur de notre amitié. Sylvie était inquiète, moi j’étais aussi maman et je comprenais son inquiétude. Alors c’était parti, nous allions alors nous parler presque tous les jours. Encore aujourd’hui, c’est le cas, sauf exception puisque mon amie est une grande voyageuse alors, parfois, je dois m’en passer pendant quelques semaines. Avec Sylvie, c’est la fête, elle est joyeuse, elle est rieuse, elle est forte et tellement généreuse. Impossible d’avoir le cafard en sa compagnie. Lorsque le cœur n’y est pas trop, c’est Sylvie qu’il me faut. Non, mais sans blague, Sylvie, son mari Bruno et ses trois enfants sont des gens remarquables et ils sont devenus eux aussi comme de la famille.

Mais le plus beau, c’est que sa fille Laurence et ma fille Nadine sont elles aussi devenues de grandes amies. C’est fou, qui aurait pu imaginer cela. Et plus encore, elles se parlent, non, se textentà peu près tous les jours.

Je vous parle maintenant de Marie-Josée, elle, c’est ma blind date amicale. Il y a plus de 15 ans, nos filles fréquentaient le même collège. Un jour, ma fille Elizabeth m’annonce que je dois rencontrer la mère de Valérie à tout prix. Oh, tu es gentille Eli, mais maman a déjà des amies qu’elle ne voit pas assez souvent. Non, non dit-elle, il faut ABSOLUMENT que tu rencontres Marie-Josée, tu vas l’adoooorer. Bon, d’accord. Par un beau soir d’hiver, nous sommes allées ensemble au cinéma. Ni elle, ni moi avions tant envie de se rencontrer. Mais, comme disent les français, du coup, nous avons cliqué.

C’était parti pour une belle amitié. Je venais de rencontrer une autre femme extraordinaire. Une travailleuse acharnée, une mère dévouée, une femme sensible aux autres. Au grand bonheur de nos filles, nous nous sommes retrouvées à voyager ensemble, à se réunir pour des fêtes familiales. Marie-Josée et moi avons voyagé ensemble. Que de rire, de plaisir nous avons eu, oui je sais, je suis une voyageuse très divertissante. Bien sûr, nos filles sont toujours amies et leurs petits garçons sont aussi des meilleurs amis.

Je vous raconte tout cela parce qu’en vieillissant, on réalise à quel point l’amitié est importante. Importante, parce qu’elle est nourrissante et stimulante.  Mais, c’est aussi de l’ouvrage et il faut l’entretenir.

J’aurais pu vous parler longuement sur l’amitié, vous parler de Johanne, Sylvie D., Sylvie R, Nicole, Danièle. Mais je souhaitais vous dire que l’amitié ça peut faire des petits. Un bel héritage pour nos enfants.

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