*Quand le cœur s’ouvre, les chiffres n’ont plus d’importance. À 60 ans, j’ai choisi d’aimer sans m’excuser.*
Je m’appelle Céline. J’ai 60 ans, je dirige une petite galerie d’art à Québec. J’ai toujours aimé les choses belles, les discussions profondes, les émotions franches. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que l’amour reviendrait frapper à ma porte sous les traits d’un homme de 42 ans.
Thomas est entré dans ma vie un soir de vernissage. Il venait représenter un jeune peintre que j’exposais. On a parlé de couleurs, de lumière, de la façon dont certaines œuvres nous bouleversent sans qu’on sache pourquoi. Il m’a offert un café le lendemain, puis un autre. Peu à peu, les rencontres se sont faites naturelles.
Quand il m’a pris la main pour la première fois, j’ai senti le monde s’arrêter. Et aussitôt, la petite voix en moi s’est mise à chuchoter : « Céline, il est beaucoup plus jeune… » Mais son regard, lui, ne voyait ni chiffres ni différences. Il voyait une femme qui l’inspirait, qui riait fort, qui savait ce qu’elle voulait.
Autour de moi, les gens ont commenté. On m’a demandé si je n’avais pas peur d’être « ridiculisée », si je ne craignais pas le regard des autres. J’ai souri. Parce qu’à 60 ans, on a le droit de choisir la paix plutôt que la peur.
Un soir, lors d’une exposition publique, il m’a pris la main devant tout le monde. J’ai senti les murmures, mais aussi une immense fierté. Pas parce que je voulais prouver quoi que ce soit, mais parce que j’assumais enfin d’aimer sans m’excuser.

Thomas et moi ne savons pas ce que l’avenir nous réserve. Mais chaque jour, je me dis que la seule chose qui compte, c’est la sincérité. L’amour, le vrai, celui qui ne s’explique pas, ne s’étiquette pas.
Et si je devais donner un conseil à celles qui hésitent, je dirais simplement : aimez, si le cœur vous en dit. Parce qu’à tout âge, c’est encore la plus belle œuvre d’art qu’on puisse créer.
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