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Les étapes pour des boutures en santé!

Écrit par and

Aujourd’hui, j’ai pensé vous parler du bouturage. Sachez qu’il n’est pas difficile de faire des boutures à la maison… si on sait comment s’y prendre!

Commençons par… le commencement!

D’abord, qu’est-ce que le bouturage? Eh bien, cela consiste à sectionner une partie de la plante puis à la stimuler pour qu’elle produise des racines et de toutes nouvelles tiges. Autrement dit, la partie sectionnée deviendra une plante à part entière.

Est-ce qu’une seule partie de la plante peut être bouturée?

Non. Certaines plantes ont la capacité de se régénérer à partir d’une section de racine ou de rhizome dans le sol (on parle alors d’une bouture de racine), mais c’est plutôt rare.  Même chose pour les boutures de feuilles ou de sections de feuilles : Seulement quelques exceptions s’y prêtent, comme les violettes africaines, les crassulas et les sansevières.

Pour ce premier survol, nous nous concentrerons sur le bouturage des tiges de plantes d’intérieur, car ces plantes sont facilement disponibles et ce, en toute saison! Sachez, chères Radieuses, que cette même technique peut toutefois s’appliquer aux plantes d’extérieur! Suivez exactement les mêmes étapes avec les mêmes produits pour bouturer un rosier, un forsythia ou une échinacée. Seule petite différence, vous devrez le faire quand les plantes seront en croissance, donc pendant la saison chaude (car oui, il y aura un été, promis!)

Y-a-t-il un moment idéal pour faire des boutures?

Sachez que les boutures réussissent toujours plus facilement quand la plante est en croissance. Les mois de mars, avril et mai sont donc idéaux puisque c’est le moment où les plantes d’intérieur commencent à sortir de leur léthargie hivernale (merci aux journées plus longues!)

Toutefois, septembre est le mois de prédilection de beaucoup de jardiniers pour faire les boutures des « annuelles récupérables » (comme les pélargoniums, fuchsias, pétunias, bégonias, etc.) dans le but de les replanter l’été suivant.

Étape par étape

Étape 1. Préparez le contenant qui recevra la bouture. Un pot de plastique classique convient parfaitement. Vous pouvez aussi improviser avec un pot de yogourt par exemple, mais si vous choisissez cette option, n’oubliez pas de percer un trou de drainage dans le fond.

Petit conseil, évitez les gros pots puisque les plantes s’enracinent mieux dans de petits pots de 5 à 7,5 cm (2 à 3 po) de diamètre ou dans des alvéoles. Toutefois, vous pouvez faire partager un pot ou un plateau plus large à plusieurs boutures!

Étape 2. Remplissez le pot de terreau pour plantes d’intérieur ou pour semis. Si vous préférez, vous pouvez aussi utiliser de la perlite ou de la vermiculite. Évitez toutefois la terre de jardin et même le compost, car nous aurons besoin d’un terreau le plus stérile possible.

Étape 3. Mouillez bien le terreau avec de l’eau et laissez drainer tout le surplus.

Étape 4. À l’aide d’un crayon, percez un trou au centre du terreau, trou qui recevra votre précieuse bouture.

Étape 5. C’est maintenant le temps de prélever une tige saine de MINIMUM trois nœuds avec un couteau ou un sécateur bien aiguisé. Je dis bien minimum, car je préfère celle de quatre ou cinq noeuds. Si vous vous demandez ce qu’est un nœud, c’est l’emplacement sur la tige où des feuilles sont fixées ou ont déjà été fixées!

Crédit photo – Image tirée du blogue du Jardinier paresseux

Étape 6. Enlevez les fleurs et les boutons floraux car ils prendront toute l’énergie de votre plante. Vous devrez aussi enlever les feuilles inférieures pour éviter qu’elles soient couvertes de terreau.

Crédit photo – Image tirée du blogue du Jardinier paresseux

Étape 7. Pour les plantes qu’on veut voir ramifier abondamment (comme les coléus et les hibiscus), vous devrez pincer la bouture, c’est-à-dire supprimer le bourgeon qui se trouve à l’extrémité de la tige. Cette action stimulera la production de plusieurs tiges plutôt qu’une seule.  Pour les plantes où une tige unique est la norme (dieffenbachias, dracaenas, philodendrons, etc.), sachez qu’il n’est pas nécessaire de la pincer.

Étape 8. Parmi les plantes « faciles à bouturer », il y a le philodendron, le coléus, les piléas et les bégonias. Puisqu’elles ont des tiges molles, sans écorce, elles produisent des racines facilement.

Les plantes ligneuses, aussi nommées « plantes à bois », comme l’hibiscus, le dracaena et le croton, sont plus difficiles. Pour ces plantes, je vous conseille d’appliquer une hormone d’enracinement sur la partie inférieure de la bouture. Cette hormone stimulera ces tiges récalcitrantes à produire des racines.

Crédit photo – Image tirée du blogue du Jardinier paresseux

Étape 9. Glissez la bouture dans le trou préparé précédemment dans le terreau, jusqu’au deuxième ou troisième nœud. Tassez doucement le terreau pour que la bouture se tienne bien. Si vous avez une très grosse bouture, un tuteur peut être nécessaire pour solidifier le tout.

Étape 10. La majorité des boutures s’enracineront plus facilement sous une forte humidité. Mon conseil: Recouvrez le pot d’un dôme ou d’un sac de plastique transparent. Vous créerez ainsi une mini-serre où l’humidité relative sera à presque 100%. On parle alors d’une « bouture à l’étouffée ».

Étape 11. Placez le pot dans un emplacement bien éclairé, relativement chaud (de 21 à 24˚C), mais à l’abri du soleil direct.

Étape 12. Il ne vous reste plus qu’à patienter! Certaines boutures reprendront très rapidement alors que d’autres pourront prendre deux à trois semaines, voire plus d’un mois pour les boutures à tige ligneuse.

Étape 13. Vous saurez que votre bouturage est réussi quand vous verrez de nouvelles feuilles apparaître, signe que les racines commencent à faire leur travail! Bravo! Veillez à enlever la mini-serre et placez la plante (elle n’est plus une bouture maintenant!) dans un endroit convenant à ses besoins.

Et après?

Selon la taille de la plante bouturée, le pot dans laquelle elle s’est enracinée deviendra trop petit. N’hésitez pas à rempoter vos boutures dans un pot de taille appropriée aux dimensions de la plante.

Et dans l’eau, ça fonctionne?

Les boutures faites dans l’eau commencent bien, mais finissent souvent par pourrir. Je ne dis pas que cela ne fonctionne pas, mais en général, ça finit mal.

Le problème est que les racines qui seront produites dans un verre d’eau s’acclimateront à un milieu aquatique. Quand vous transplanterez la bouture dans un pot, les racines aquatiques pourriront et la jeune plante devra tout recommencer à zéro en produisant un nouveau lot de racines. Bien souvent, elle n’aura plus assez de réserves pour ce faire et mourra.

Maintenant que le bouturage n’a plus de secret pour vous, essayez-le! Votre pouce est bien plus vert que vous ne le pensez, parole de votre jardinier paresseux!

Larry

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