Par les temps qui courent, plusieurs d’entre nous se questionnent sur leur vie professionnelle. La pandémie a accéléré cette prise de conscience : nous cherchons le bonheur au travail. L’idée de changer d’emploi, de se réorienter nous habite et on ne sait pas par où commencer.
À partir de 50 ans, on a de l’expérience. On se connaît. On sait ce qu’on ne veut plus, cependant il reste à définir ce que l’on veut vraiment. Quels sont nos intérêts? Quelles sont nos valeurs? Qu’est-ce qui nous rendrait heureuse pour les 10-15 années à venir? Comment veut-on vivre le restant de notre vie professionnelle? Ou encore, comment intégrer une activité professionnelle à temps partiel à notre horaire de retraitée? Beaucoup de questions pour lesquelles on cherche les bonnes réponses!
L’heure des bilans
Afin de ne pas perdre de vue l’essentiel, nous devons prendre le temps de réfléchir, de peser les pour et les contre de notre parcours professionnel. Le choix d’un travail implique plusieurs angles à considérer. La première étape est d’évaluer notre degré de satisfaction dans notre emploi actuel face aux aspects suivants :
- Les relations interpersonnelles et le climat de travail sont souvent les raisons principales qui contribuent à notre bonheur au travail.
- La reconnaissance est primordiale. Est-ce que je me sens apprécié de mes supérieurs, de mes collègues?
- L’encadrement ou le style de leadership du supérieur est-il satisfaisant? Suis-je suffisamment encadrée, le suis-je trop?
- Les conditions de travail de salaire, d’avantages sociaux ou d’horaire de travail me satisfont-ils?
- La mission de l’organisation rejoint-elle mes valeurs?
- La possibilité de se développer professionnellement est importante. Ai-je accès à du perfectionnement? Ai-je la possibilité d’obtenir une promotion, de changer de poste ou de tâche?
Parfois, un changement de milieu de travail peut nettement améliorer notre situation et nous permettre de redécouvrir notre profession et de l’apprécier à nouveau. D’autres fois, il est préférable d’envisager une nouvelle avenue professionnelle.
Il est important de :
- Déterminer votre profil professionnel à l’aide de test et d’exercices pour arriver à nommer vos champs de forces, vos façons de travailler, vos intérêts, vos compétences
- D’évaluer vos options. Est-ce réaliste et réalisable?
- De réfléchir à une possibilité de formation
- De bien définir vos besoins financiers. Pouvez-vous assumer une baisse de salaire?
L’heure des décisions
Ce que les femmes nous disent, c’est qu’après 50 ans, elles priorisent des conditions pour être heureuses : une belle ambiance de travail, un bon salaire, moins de stress et plus de fun. Elles n’ont plus rien à prouver. Après avoir acquis des connaissances, de l’expérience, du vécu relationnel, elles sont dans un mouvement de transmission de leurs connaissances.
Si vous croyez qu’une réflexion s’impose, vous avez accès à des conseillers-ères en orientation. Ceux-ci peuvent vous guider dans la mise au point professionnelle ainsi que dans la définition des objectifs qui vous ressemblent.
Une réorientation réussie à 50 ans, c’est entre autres d’être capable d’utiliser ses acquis et faire autre chose avec. Ce n’est pas nécessairement une période facile. Cela peut parfois même être insécurisant, mais en étant accompagnée par des professionnels, ça peut définitivement être une période stimulante !
Pour trouver un.e conseiller.ère d’orientation, référez-vous à Axtra, l’Alliance des Centres-conseils en emploi : www.axtra.ca ou à l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec : www.orientation.qc.ca
Lucie Dubé, directrice générale de Midi40
Midi40 est un centre-conseil en emploi pour les travailleurs expérimentés de 40-50-60 ans et plus. Nous aidons des milliers de personnes en transition d’emploi depuis 35 ans. Nos services sont gratuits en collaboration avec Services Québec.
– Ce texte est une collaboration avec Midi40.
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