Êtes-vous du genre solitaire, à cumuler les nouvelles amitiés ou bien à vous vautrer dans le confort de votre cercle d’ami-es de longue date? Trouvez-vous que votre cercle d’ami-es s’est dégarni avec le temps? Si oui, vous n’êtes pas seules. Avec le temps qui passe, on se fixe de nouveaux buts, on évolue et, quelques fois malgré nous, certaines amitiés passent au couperet. En général, à l’âge adulte, il ne nous reste que deux amis proches!
Qui se ressemblent s’assemblent?
En juillet 2014, une étude publiée par le Framingham Heart Study a démontré que nous sommes souvent très proches de nos amis génétiquement puisque nous sommes portés à côtoyer des personnes qui nous ressemblent. En revanche, nous serions parfois amenés à nous lier d’amitié avec des personnes présentant un système immunitaire différent du nôtre, dans le but de limiter la transmission de maladies. Étonnant!
Les effets bénéfiques de l’amitié sur la santé
L’amitié est bénéfique: les personnes ayant un bon réseau ont une tension plus basse, sont moins sujettes au stress, et vivent plus longtemps. Les amis apaisent la dépression, aident à surmonter les maladies et produisent satisfaction, plaisir et bonheur : « Ne pas disposer d’un réseau de soutien est un facteur de mortalité plus puissant que l’obésité ou une vie sans exercice physique », souligne Julianne Holt-Lunstad, professeure de psychologie à l’Université Brigham Young en Utah. « Les études montrent qu’avoir un solide réseau de relations sociales augmente de 50% les probabilités de vivre plus longtemps! », déclare-t-elle.
Et les amis Facebook dans tout ça?
Est-ce que les réseaux sociaux ont changé la donne? Dans ce contexte, la phrase « les amitiés s’additionnent mais ne se remplacent pas » est toute indiquée. On note qu’en moyenne, les usagers de Facebook ont 338 amis, alors que, selon l’anthropologue Robin Dunbar, les humains ne peuvent entretenir plus de 150 relations significatives, maximum!
Bien que ce type « d’amitié » est plutôt axé sur la création de nouveaux liens que sur le renforcement de liens existants, les réseaux sociaux ne sont pas que négatifs. On peut plus facilement maintenir les liens qui, auparavant, se perdaient par manque de temps ou par éloignement. Nous sommes par conséquent moins seul moins longtemps puisque nous avons un monde au bout du clavier. Il reste que de prendre des moments de solitude est nécessaire. Il faut pouvoir prendre du recul sur sa vie de temps en temps.
Envie de nouvelles amitiés?
Si toutefois vous vous sentez seul trop souvent, il est temps de réveiller la petite « bête sociable » qui sommeille en vous! Forcez-vous à sortir au moins une fois par jour, acceptez les invitations, et créez des occasions!
Vous aimez le sport? Il existe plusieurs clubs dans différentes villes! Envie de faire travailler votre cerveau? Pourquoi ne pas suivre un cours en tant qu’étudiante libre à l’université ou bien un atelier pour vous perfectionner!
Écrivez-nous en commentaire vos trucs pour rencontrer des nouvelles amies, qui sait, vous vous retrouverez peut-être entre Radieuses?
Sources :
https://qz.com/464521/study-the-kinds-of-friends-you-have-in-your-30s-predicts-your-well-being-later-in-life/
https://www.wsj.com/news/articles/SB119518271549595364?mod=googlenews_wsj&mg=reno64-wsj&url=http%3A%2F%2Fonline.wsj.com%2Farticle%2FSB119518271549595364.html%3Fmod%3Dgooglenews_wsj
http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/30/ami-amis-amitie-science-10-verites-sur-lamitie-ce-quen-disent-les-scientifiques_n_5635420.html
https://www.victoria50.fr/vie-de-couple-et-famille/article/comment-se-faire-des-amis-apres-50-ans-et-les-garder
3 Responses
Les cours de zumba m’ont fait rencontré de bonnes amies. Le fait de se voir quelques fois par semaine au gym a fait en sorte que l’on a développé des liens. C’est certain que notre réseau d’amis n’est pas le même qu’au travail mais il a moyen de faire du social quand même.
Moi je me suis inscrite au Zimba il y a 3 ans, mais on ne se voit pas en dehors des cours, mais cela permet d’echanger Quand même un peu. Depuis un an une amie et moi , nous sommes inscrites au Cardio Plein Air, les échanges sont plus faciles, car on peut se parler pendant les exercices, j’ aime bien !
Le sujet du réseau social à la retraite est fort pertinent. Ce n’est pas en milieu de travail que je peux créer des liens aussi forts que lors des loisirs où il y a plus d’affinités qui sont partagées et pas de compétition et d’enjeux liés à notre gagne-pain. Il s’agit surtout de développer plusieurs centres d’intérêts et de faire preuve aussi d’une certaine générosité, une amitié est un partage, pas quelque chose à sens unique. Finalement, cela prend un peu de patience pour développer un bon réseau social, mais il faut surtout bien le cultiver régulièrement et saisir toutes les opportunités. Merci.