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Un air d’été… tout léger!

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Aimez-vous l’été? Bien sûr que oui; je suis certaine. On a eu assez frette cet hiver. Aimez-vous la chaleur? Moi, je déteste. Bon, j’avais dit que ce serait léger, mais la chaleur me fait râler. Quand il fait froid, on peut se couvrir et ça va. Mais quand il fait chaud, rien n’y fait. Oui l’air climatisé? Ok, mais des fois c’est trop froid quand il fait très chaud dehors. Puis je pense aux personnes âgées, à ceux qui sont hospitalisés, qui n’ont rien pour se rafraîchir. Ça me rend triste un peu. Une piscine, ouin, mais tout le monde n’a pas cette chance pis on peut pas dormir dedans.

Quand il fait très chaud, on se sent collée, humide, dégoulinante comme un popsicle qui fond trop vite. Pire encore, mes cheveux frisent tellement que j’ai l’air de Boule Noire, non, je dirais plutôt que mes cheveux ont l’air de la laine d’acier, oui vraiment, j’ai l’air d’un SOS, vous voyez le genre. Moi qui n’aime pas friser, j’accepte pour quelques semaines de rester au naturel… mais il y a naturel puis naturel. La femme orgueilleuse en moi trouve que ça fait pas bien chic. Il y a aussi les vêtements, c’est beau des belles petites robes d’été, vraiment. Mais ça pose un problème, mes bras… Ils sont devenus mous. Mon petit-fils Émile me dit que c’est parce que je n’ai pas mangé assez de légumes humm… J’aimerais le croire, mais je sais que je mange mes cinq portions par jour. Les bras, en vieillissant, flétrissent, comme la laitue. Si on se laisse les bras bien près du corps, ça va, mais parfois il faut bouger un peu.

Que dire du maquillage, on y va léger, mais avec la chaleur s’installe une petite moustache de transpiration, vous voyez le genre. Le mascara file un peu sous les yeux, super! Quelle élégance!

Bon, il faut ce qu’il faut, je mets mon maillot et je saute à l’eau. Une autre affaire, un maillot de bain. Je suis loin de me sentir un pétard en maillot. Alors, vite on ne s’attarde pas, on saute à l’eau et on y reste jusqu’à ce qu’on soit aussi ratatinée qu’un raisin sec.

N’allez pas croire que je n’aime pas l’été. J’aime la nature qui revêt ses beaux tons de vert, les fleurs, les couchers de soleil splendides. Mais je trouve qu’on se donne beaucoup de mal pour deux petits mois, enfin. Une saison tant espérée qui s’en va presque aussitôt que je commence à me dire que tant pis pour mes bras, mes cheveux, mon maquillage, mon maillot. Je suis là, je suis en vie.

Je sais que l’automne arrivera dans toute sa splendeur de couleurs. Je revêtirai mes gros chandails, mes bras trop mous seront camouflés et tout le reste jusqu’à l’été suivant, c’est du moins ce que je souhaite…

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5 Responses

  1. Tout à fait ma belle Christine. Les chaleurs, les cheveux frisés, le corps qui se transforme, bon comme tu sais si bien le dire, cela prouve qu’on est en vie. Félicitations pour ta chronique.??

  2. Nous sommes nos plus grandes critiques. Il faut juste apprendre à s’accepter et à profiter de la vie. La vie est trop courte. ??

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