La folie du talon haut - Les Radieuses

La folie du talon haut

Quelle est votre folie à vous? Que ce soit une manie, un plaisir coupable ou une mignonne obsession, nous avons toutes nos petites folies personnelles qui nous caractérisent (si vous n’en avez pas, il n’est jamais trop tard… ?).

Ceux qui me connaissent, même peu, savent déjà où se situe ma déviance… Et je ne suis pas la seule; plusieurs se reconnaîtront à grands coups de : moi aussi!, on est pareilles!, et la phrase qu’on se plaît à répéter à l’être aimé : tu vois? je ne suis pas toute seule!!

Ma folie des chaussures n’est pas récente. Déjà au secondaire, je sortais du moule. J’ai encore le souvenir du commentaire d’une amie à la vue de ma nouvelle acquisition de début d’année scolaire : « Tu ne vas pas me dire que t’as vraiment, volontairement, choisi ça? » Quoi? J’adorais mes souliers rouges à bouts pointus, avec boucle carrée type lutins du père Noël… Je les ai usés à la corde.

L’avènement du magasinage en ligne est une malédiction pour les accros : l’accès à tous les talons du monde! Le choix est infini : rouge, bleu, picoté, à carreaux, rayé, personnalisé avec la figure de votre chat… À talon plat, carré, compensé, virgule, aiguille, stiletto vertigineusement haut… À bout pointu, rond, carré…

Sans parler des bottes, bottines, bottillons… Hautes, basses, semi-basses, chics, sports… le choix est inhumain!

Levez la main les coupables qui ont une paire (dans mon cas, plusieurs paires) de chaussures inconfortables, impossibles à porter, trop hautes, trop bas, trop peu importe… mais tellllllllement, oh tellement belles!

Je me suis souvent fait la promesse de ne plus avoir ce genre de chaussures, surtout le lendemain d’une soirée mémorable. Ou d’une soirée terminée pieds nus. Genre de soirée annuelle où, convaincue d’être assise pendant des heures (comme chaque année!), on se permet le soulier si beau, si sexy, si cher, si flatteur, si complice de la beauté du pied féminin. Mais tellement haut, tellement inconfortable, tellement impossible à concilier avec la marche ou même la station debout. Genre de soirée où les organisateurs ont envie de modernisme et décident que les tables cocktail seront à l’honneur… Aucune chaise à l’horizon… Quand notre esprit est concentré à mettre le poids égal (dans mon cas, assez imposant d’ailleurs ?) sur les deux talons pour minimiser les dégâts sur les voûtes plantaires et les orteils…

Je suis plus raisonnable avec les années. J’ai quelquefois des rechutes. Ok, souvent des rechutes… Quelquefois je tente de convaincre mon fils, mon chum que ce soulier marine ou gris semble si confortable et compléterait si bien leurs garde-robes. Ils ont souvent la même réflexion : je n’ai pas besoin de souliers… Fiou! Au moins deux dans la famille qui font la différence entre un besoin et une envie… Mais que fait-on quand l’envie devient un besoin? Impossible de demander à ma fille, qui malheureusement, a hérité fortement de ce gène défectueux… (on fait sensiblement la même pointure ?).

En attendant, vente de garage oblige, je me concentre sur un ménage en profondeur dans le but d’en diminuer le nombre de façon héroïque… Objectif : descendre sous les 3 chiffres?

1 Comment
  1. C’est un gène qui doit me manquer!
    Depuis que j’ai changé d’emploi (je travaillais comme conseillère au gouvernement fédéral), j’ai deux paires de souliers, une paire de flicflac en été et des souliers de course quand il fait froid.
    Mon rêve c’est de pouvoir être nu pieds toujours et partout!

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