Parlons de cycles féminins.
J’ai envie de vous proposer une perspective différente et une vision fort intéressante de la chose.
Les cycles féminins
On parle ici de cycles féminins, que ce soit les SPM (syndrome prémenstruel), la ménopause ou la périménopause.
Il faut avouer qu’il y a tout de même quelque chose de grandiose et (souvent) d’épuisant qui se passe dans ces moments-là.
De mon côté, lors de SPM, je devenais soit impatiente, gourmande ou léthargique (et j’en passe). En ce moment, en pleine ménopause, c’est la même chose, mais on y ajoute chaleurs, sueurs et insomnie. Le bonheur, quoi!
Le cycle menstruel dans les temps anciens
À la suite de l’une de ces périodes où je ne me comprenais plus, je suis « tombée » sur un texte expliquant que dans les temps anciens, les femmes s’isolaient pendant leur cycle menstruel.
Chaque mois, le temps des règles était sacré et vu comme un moment de grâce et de relâche. Un moment de repos pour la femme, un moment de retrait pour permettre au corps et à l’âme de se purifier, de lâcher prise et de se régénérer afin d’être apte à procréer de nouveau, créer et être inspirée.
De plus, les femmes se regroupaient ensemble pour échanger, grandir, se ressourcer.
On dit que dans ces moments, la femme entrait dans un état lui permettant d’être en contact étroit avec la Déesse.
Ce n’est pas rien!
Mais le plus beau là-dedans, c’est que ce moment était respecté par tous les autres membres du clan qui prenaient naturellement la relève!
La ménopause
Les femmes ménopausées, elles, devenaient les «sages» du clan.
Elles se relayaient auprès des plus jeunes femmes pour les accompagner dans ces moments, et de façon générale, bien que toujours actives dans le clan, leurs responsabilités devenaient un peu plus douces, un peu plus lentes.
Elles consolaient, racontaient, écoutaient, guérissaient.
Fastforward à aujourd’hui…
Soyons réalistes, il nous est plutôt difficile de prendre 3-4 jours de congé, chaque mois, pour honorer la femme que nous sommes et prendre contact avec la Déesse. 🙂 Même ménopausée, il n’est pas toujours facile de ralentir pour respecter ce nouveau rythme qui s’impose à notre corps.
Même ménopausée, les cycles peuvent continuer d’exister de façon fantôme…
MAIS, nous pouvons faire des choix conscients pour honorer la femme en soi et respecter ces rythmes naturels.
Prendre conscience de ces cycles féminines
Pour ma part, je choisis de ne pas trop surcharger mon agenda dans ces moments-là et, surtout, de ne pas prendre de trop grandes décisions.
Ménopausée, j’avoue ne pas toujours comprendre ce qui se passe, entre bouffées de chaleur et sommeil écourté; je suis plus fébrile et émotive, alors j’allège le plus possible mon horaire pour laisser place au temps, tout simplement.
Je sais que je suis plus sensible, alors je m’écoute plus qu’à l’habitude, je me donne beaucoup plus de liberté et de permissions!
Pas trop de pression, ralentir le rythme, accueillir ce passage.
J’honore la femme en moi de cette façon, en accueillant ce nouveau cycle de vie.
Si vous êtes de celles qui «souffrent» physiquement à cette période, tentez l’expérience…
Accueillez ce cycle naturel et donnez-lui une intention de régénérescence pour laisser le corps faire place au nouveau, tout simplement.
Les plus grandes inspirations viennent au moment où nous respectons notre rythme et celui des cycles naturels… tout comme celui des saisons.
N’ayez pas peur de ralentir quand vous en ressentez le besoin.
Il vous sera beaucoup plus facile de rebondir après avoir respecté ce moment de retrait.
Nathalie
PS — Envie d’aller un peu plus loin? Je vous suggère le rituel Puissance, Audace, Divinité et Lignée…
Pour en savoir plus sur Nathalie Nadeau, la Chamane urbaine, visitez son site Web ou sa page Facebook, Instagram ou sa chaîne Youtube.
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