Il y a deux clans : ceux qui trouvent ça ridicule et ceux qui compatissent pleinement avec leurs amis ou connaissances qui subissent cette épreuve. Régulièrement, on voit passer sur notre fil d’actualité Facebook des statuts du genre : il m’a tant donné. Je lui en serai à jamais reconnaissante. RIP mon vieux Jack !
On s’attache tellement à ces petites ou grosses bêtes, toujours heureuses de nous revoir, peu importe le nombre d’heures ou de minutes qu’on les a quittées.
J’écoute Refuge animal à TVA, qui raconte des histoires d’adoption de chiens et de chats qui en ont bavé dans la vie en faisant face à un maître complètement irresponsable… et je pleure. Oui, je suis de celles-là.
J’ai adopté ma poupouille (surnom que je donne affectueusement à ma chienne et dont je n’ai aucune idée de l’origine) dans un refuge il y a plus de sept ans. Mes garçons, jeunes à l’époque, insistaient pour avoir un chien. « On va s’en occuper maman, promis ! » Ha ! Ha ! Ben oui ! Je savais que cette promesse ne durerait pas plus de deux semaines et pas question pour leur père de prendre ne serait-ce que 1% de cette responsabilité. Bref, je devais être prête… moi et seulement moi. Et je l’étais. J’adore les chiens. On en a toujours eu quand j’étais enfant. Je pouvais bien offrir ça à mes gars… et à moi !
Maintenant que mes deux grands six pieds ne réclament plus autant mes câlins, je comble mes besoins maternels auprès de ce mélange de renard et de raton laveur et j’alimente sa dépendance affective. J’ai même de la difficulté à envisager de partir plus d’une semaine pour des vacances. Je sais, je sais, je suis un peu folle, mais c’est comme ça.
Allô poupouille ! Comment va le bon petit chien ? Comment tu vas le gros chien fou ? Mon bébé a passé une belle journée ? (Ça, c’est quand je la laisse une journée complète seule, et c’est rare). Donne un bisou ! Comme tu donnes de beaux bisous ! Pathétique ? Si c’est le cas, on est une bonne gang à l’être, surtout si on ajoute la voix aigüe qui vient avec.
Elle est belle. C’est la plus mignonne avec son oreille tombante et l’autre bien droite. Elle s’appelle Soukie (réf : Sookie Stackhouse dans True blood). Juste de penser la perdre un jour, c’est la boule instantanée dans la gorge.
Alors oui, je suis du clan de celles qui compatissent quand vous publiez un statut qui évoque votre peine suite à la perte de votre animal chéri. Les autres ? Jugez-nous !
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Il est 20h, je m’affaire à ranger les derniers vestiges du souper, elle m’attend assise près de moi et j’imagine ce qu’elle pense : « allez, arrive qu’on aille s’installer avec notre doudou pour écouter Refuge animal ! » Parce que oui, on l’écoute toujours ensemble ? Ah, mais il y a aussi qu’elle veut son biscuit !
2 Responses
Un très beau texte . Merci de partager avec nous cette belle et unique complicité. Moi, je suis dépendante affective aux chats! :-)
Merveilleux! Moi j’ai eu a deux occasions dans ma vie un labrador blond. Le premier je l’ai eu bébé l’autre, il m’a été donné mais je pense qu’il avait eu des problèmes car il tremblait beaucoup. Tous les deux très beaux. La première fois, mon mari et moi nous nous sommes séparé trop long a expliquer mais j’ai du le donner a une personne qui travaillait et prenait des cours le soir donc mon bébé Copain c’était son nom, était seul et s’ennuyait de nous. Il a fait une dépression. La personne l’a fait euthanasier. J’ai tellement pleurer lorsque je l’ai appris. Nous l’avons eu environ 5 ou 6 ans. Plusieurs années plu tard, j’ai eu un homme dans ma vie et sachant ce qui m’ était arrivé avec mon bébé, il m’a suggéré d’en avoir un autre,,,tellement beau mélange de labrador avec je ne sais quoi,,,c’était une femelle très petite, je disais toujours qu’elle était mélangé avec un petite souris . Elle s’appelait Fanny. Je l’ai eu 6 ou 7 ans et le sort s’acharnant sur moi , j’ai laissé mon chum et,,,mon Dieu,,,il a fallu de je donne a nouveau ma petite Fanny car je déménageait en logement et il fallait que je travaille, elle aurait été seule toute la journée,,,,plaintes!
La peine que j’ai eu, vous ne pouvez imaginer. J’ai été longtemps a ne pas être capable de voir un chien même a la télé. J’ai pleurer toutes les larmes de corps, je me sentais tellement coupable. J’ai aussi eu une perruche 12 ans, nous l’avions appelé Tiwi,,,nous avions réussi a la faire parler de longues phrases etc. Trop a raconter,,,elle est morte malheureusement…ouf! Je ne veux plus d’ animaux de toutes façon c’est interdit ou je demeure. Je ne veux même pas un petit poisson rouge, façon de parler bien entendu mais la peine est immense lorsqu’il arrive une perte avec ces amours , Désolé de la longueur de mon texte,,,