J’en ai quatre de ces lectures à peu près inclassables. J’ai « Réparer Philomène » de Pierre Gagnon, ce roman en pièces détachées, comme des pièces d’automobile à examiner sous le capot ou sous le châssis. « Ta mort à moi » de David Goudreault. Déjà, d’annoncer l’auteur annonce la couleur unique, ambitieuse, curieuse. Passons à « Une fille pas trop poussiéreuse » de Matthieu Simard dont le titre annonce une fin du monde poussiéreuse, le discours remportant la palme de la bizarrerie. « Ce qu’elles disent » de Miriam Toews révèle une prémisse horrible, un viol collectif. Le roman en fait peu état, l’importance étant mise sur la parole de huit femmes mennonites. Un huis clos ouvert sur ces femmes meurtries qui auront à prendre en 48 heures une grave décision : quitter leurs hommes, se battre ou les endurer.