Tranche de vie : Lâche pas la patate!

Écrit par

M. Colin Griffiths
Ce texte a été composé dans le cadre de la troisième édition du concours «Quand la sagesse s’exprime» en collaboration avec Chartwell, résidences pour retraités. Il s’agit du deuxième texte gagnant de cette édition.

Si vous m’aviez dit, il y a trois ans, que je vivrais dans une résidence pour retraités, je ne vous aurais pas cru! Mais voilà, après deux ans, nous sommes très heureux de vivre dans la résidence pour retraités Chartwell, le Domaine des Trembles.

Toute ma vie, j’ai vécu dans ma propre maison, sauf lorsque j’étais étudiant et que je vivais dans un appartement. Le fait d’être propriétaire faisait partie de ce qui m’identifiait en tant que personne. J’étais fier de mes maisons. Toutes les cinq! Lorsque je vivais dans chacune d’elles, je disais toujours que je ne partirais que les pieds devant.

Faire le saut

Comme dans toute vie, les temps changent. Les habitations, les maisons ont besoin d’être entretenues, le jardin aussi et arrive un moment où ces efforts deviennent trop lourds pour nos corps vieillissants. Il était donc temps de passer à autre chose.

Nous avons commencé à chercher un autre endroit où vivre. Nous avons examiné toutes les maisons de retraite de notre région et, après une longue et minutieuse analyse, nous avons décidé que le Domaine des Trembles, à Gatineau, était l’endroit idéal pour nous. Les facteurs clés de cette décision étaient la possibilité de garder notre petit chien et, pour ma santé, l’accès facile à une piscine. Sans parler des autres installations de la résidence, notamment la salle à manger, la bibliothèque, y compris la mise à disposition d’une navette, et surtout les services de santé sur place. Puis l’accès facile aux magasins et la situation de notre propre appartement avec les arbres proches et le soleil toute la journée.

Sans regrets

Cela fait maintenant deux ans que nous sommes ici. Bien qu’il nous ait fallu un certain temps pour nous habituer à l’idée que nous ne sommes pas les propriétaires de l’établissement, nous nous sommes adaptés à la façon dont les choses fonctionnent.

Contrairement aux propriétaires, qui ont la responsabilité de régler les problèmes au fur et à mesure qu’ils surviennent, nous dépendons d’autres personnes qui ont leur propre emploi du temps. Et cela est correct!

En même temps, il y a un énorme sens de la communauté dans la résidence que nous n’avions pas lorsque nous vivions dans notre propre propriété. Certes, nous connaissions les voisins, mais nous avions rarement affaire à eux. Alors qu’ici, il y a toujours des voisins et voisines que l’on croise dans les couloirs et pendant les activités de la résidence. Et nous sommes tous dans le même bateau. Retraités et vieillissants!

Photo du Chartwell, le Domaine des Trembles.

C’est pour moi la plus grande satisfaction de vivre dans une maison de retraite : la communauté, les amis que nous nous sommes faits. L’idée que l’on n’est pas seul ; les problèmes que l’on rencontre sont partagés, et partagés d’une manière humaine et respectable très agréable.

L’expression que j’ai apprise et qui résume ma nouvelle réalité est « Lâche pas la patate! »

Colin Griffiths, résident du Chartwell, le Domaine des Trembles

Ce texte a été composé dans le cadre de la troisième édition du concours «Quand la sagesse s’exprime» en collaboration avec Chartwell, résidences pour retraités. Près d’une centaine de résident.es ont écrit une tranche de vie ou une sage réflexion dans le cadre de ce concours. Cette réflexion est le deuxième des textes de cette édition qui seront publiés dans notre magazine.

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