En ces temps de pandémie qui s’étirent à ne plus en finir, je sens que j’ai besoin de calme pour ne pas trop m’énerver et m’impatienter. Ces temps-ci, je m’éloigne de moi-même, je me sens plus négative… pas surprenant considérant tout ce qu’on peut entendre et lire sur ce seul et même sujet, et ce, depuis 2 ans, il y a de quoi vivre dans l’urgence.
En fait, j’ai juste besoin de calme! J’ai besoin de me recentrer et de revenir à des pensées de bienveillance et d’amour.
Le calme!! Le CCCAAAALLLLLMMMMMEEE!
C’est comme ça que je le prononce le calme.
J’ai besoin de créer, de co-créer, j’ai besoin d’être dans l’effervescence, j’ai besoin de rire, de travailler, d’être occupée, de m’occuper l’esprit, d’apprendre, de comprendre la vie, de comprendre l’humain et d’apprendre de l’autre. Mais tout cela, bien qu’énergisant, provoque en moi de l’urgence et de la performance.
Toutefois, j’ai aussi besoin de calme, d’arrêter le tourbillon de mes pensées. J’ai besoin de dessiner, d’écrire, de me déposer, de me reposer. J’ai besoin de m’arrêter, de réfléchir sur ma vie, sur mes expériences. J’aime analyser, j’aime interpréter mes rêves, j’aime me questionner. Qui dit questions, dit réponses, que je reçois principalement pendant la nuit. Je me réveille doucement et ma réponse me vient clairement et sans équivoque. Le calme m’apporte cet espace intérieur propice aux solutions.
Dans le calme, j’ai appris à m’écouter, à écouter ce qui se passe en dedans, dans mes tripes, dans mon cœur. J’ai appris à faire le vide, à méditer, à visualiser. Quand je m’éloigne de moi-même, c’est de ce calme-là que j’ai besoin.
Je suis celle qui a des projets plein la tête et plein le cœur. Trop de projets, trop d’idées que je n’arrive pas toujours à mettre en place. Maudit que ça bouillonne dans ma tête!! J’ai, par la force des choses, eu à apprendre le calme, à utiliser mon calmomètre pour asseoir mes idées et les mettre sur papier. C’est pour moi le vide-cerveau idéal. J’ai appris à canaliser cette énergie pour amener plus de douceur et de calme dans mon existence.
Tu sais quand rien n’est assez vite pour toi, bien, c’est l’impatience qui prend le dessus. Le stress, l’anxiété et le débordement d’agenda sont plus que présents dans nos vies. De plus, nous sommes en janvier et le froid peut devenir agressant. D’autant plus que d’ajouter ce calme essentiel est primordial. Que ce soit en musique, en danse, en silence, en méditation, en peinture, en collage, en bricolage, en ébénisterie tout peut mener à cette intériorité tant recherchée, ce calme si prisé!
Peut-être qu’avec plus de calme, j’aurai appris à me déposer et à relativiser tout ce qui se passe actuellement dans l’actualité quotidienne et que j’arriverai à freiner la vitesse à laquelle la vie se déroule.
Nous pouvons à volonté revenir au calme et expérimenter d’autres habitudes et d’autres attitudes plus douces.
En tous les cas, c’est ce que je vous le souhaite.
Avec calme et affection
Johanne xxx
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Merci beaucoup.