Le journaliste Jacques Moisan a été une personnalité journalistique marquante pour tous. On jurerait qu’il fait toujours partie de la vie médiatique, même s’il s’est retiré de nos écrans en… 2000! Celui qui a célébré avec bonheur ses 82 ans récemment n’a pas perdu sa voix forte, son dynamisme et sa passion. Nous avons eu la chance de lui parler de sa nouvelle vie d’heureux retraité, de conférencier et, aussi, de résident aux résidences Chartwell.
M. Moisan, c’est un honneur! Rappelez-nous de quelle façon a commencé votre longue carrière.
«J’ai commencé ma carrière en 1959 à la radio à Québec. Puis, j’ai eu une proposition pour aller à la télé, toujours à Québec. Après, en 1968, pour venir à Télé-Métropole à Montréal et j’y suis resté jusqu’en 2000!
À TVA, j’étais surtout mandaté aux reportages à l’étranger. J’ai fait des reportages sur la guerre au Vietnam, la guerre au Liban, la guerre au Bangladesh, beaucoup de reportages en Afrique — j’ai fait une vingtaine de pays d’Afrique — beaucoup de pays en Asie aussi, des entrevues avec des chefs d’État… J’ai commencé comme présentateur de nouvelles en 1979 jusqu’en 2000, jusqu’à ma retraite. J’ai décidé de quitter parce que ça faisait déjà bien des années, voire des décennies, que j’avais des horaires atypiques et je voulais passer quelques bonnes années avec ma femme.»
Ce que j’ai entendu, c’est qu’on est plus occupé à la retraite que lorsqu’on est sur le marché du travail, est-ce vrai?
«Oui parce qu’on se permet des choses qu’on n’avait pas le temps de faire avant. Maintenant, si quelque chose me tente, il n’y a pas de contraintes autre que de m’entendre avec ma conjointe!, dit-il en riant. Encore là, nous avons une très bonne relation, ma femme et moi, et ce, depuis toujours. Ça fera 60 ans qu’on est mariés au mois de juin prochain!»
Est-ce que la décision de vendre la maison pour venir habiter chez Chartwell s’est également prise à deux?
Oui! C’est une décision importante à notre âge, qui est bien souvent sans retour en arrière. Ça faisait déjà quelques années qu’on y pensait, mais on se disait qu’on n’était pas rendus là. On avait l’âge, mais on a une très bonne santé. C’est pour ces raisons qu’on hésitait. Finalement, on a commencé à y penser sérieusement… Ça fera un an à la fin de septembre que nous habitons ici.
Comment procède-t-on pour en venir à prendre la bonne décision?
«Évidemment, il y a des étapes à respecter pour que ça se fasse sans problème. On a commencé à visiter une dizaine de résidences. Nous, on demeure à Saint-Eustache depuis 45 ans. On se disait que changer d’endroit, ça serait le fun. Finalement, on est venu à la conclusion qu’à Saint-Eustache, on a accès à tous les services dont on a besoin, tout le monde nous connaît, et nous connaissons tout le monde. Pourquoi on s’en irait ailleurs? Chartwell L’Unique était la dernière place qu’on a visitée. En entrant, on a eu un flash: ça paraissait bien, le hall d’entrée était vaste. Quand on a visité les appartements, quand on a vu celui qu’on a loué, ça a été le coup de foudre.»
L’appartement est sur un coin et on voit le soleil se lever à gauche, le matin, puis se coucher à droite le soir. La vue qu’on a est extraordinaire, quasiment illimitée. On est vraiment très heureux. L’aménagement des pièces, ça fait vraiment notre affaire. On est très heureux, on n’a aucunement regretté notre décision. — Jacques Moisan
Est-ce que ça a été difficile de quitter la maison familiale?
Bien sûr, mais ça faisait déjà quelques années que l’entretien de la maison nous pesait. Nous avions engagé des gens pour s’occuper de la pelouse, pour tailler les haies, ouvrir et fermer la piscine, pour monter l’abri d’auto, etc. On ne s’occupait que de l’entretien de base, mais, même là, on était juste deux et on avait 12 pièces dans la maison à entretenir. Évidemment, quand on a annoncé la nouvelle aux garçons, ils ont eu de la peine. Puis, quand ils ont vu l’appartement, ils ont dit : «Vous faites bien, vous avez pris la bonne décision.» Ils sont très heureux pour nous.
Ce qu’on voulait aussi, c’était de faire le choix nous-mêmes, en toute lucidité, en parfaite santé, plutôt que d’attendre que nos enfants soient obligés de le faire à notre place, à un moment moins joyeux.
Comment se passe votre adaptation à votre nouveau milieu de vie?
Comme la conseillère à la location nous avait dit : «C’est votre appartement, votre condo, vous êtes chez vous». C’est certain qu’il y a un prix à payer, mais, ici, on n’a aucune préoccupation. La qualité des services, à tout point de vue, est extraordinaire. Pour le moment, on ne participe pas tellement aux activités, mais c’est disponible. On a plutôt le réflexe d’aller à l’extérieur voir nos amis qu’on côtoie régulièrement, sans compter les contacts avec nos deux fils, avec qui nous avons une relation très serrée. On va chez eux, ils viennent chez nous, puis nous faisons des sorties ensemble.
De plus, si on a un petit problème avec l’appartement, il y a un préposé à l’entretien qui nous soutient en tout temps. D’ailleurs, le personnel à tous les niveaux est très compétent, empathique et très respectueux. Côté santé, il y a une infirmière 24 heures par jour. Tout est prévu dans les moindres détails. C’est très rassurant.
«C’est vraiment une belle façon de vivre sa retraite. Il nous reste qu’à nous gâter. On n’a pas à se préoccuper de quoi que ce soit. Vraiment, c’est le bonheur!»
De vous retrouver dans un espace plus restreint, ça se passe bien?
C’est sûr qu’on y a pensé longtemps avant de prendre la décision. Il suffisait de se départir de bien des choses et de se contenter de ce qui cadre dans l’appartement. Ça a été un travail un peu crève-cœur, mais on l’a fait! On a donné des trucs à nos enfants, à des organismes, on a vendu certaines choses aux nouveaux propriétaires. Tout s’est très bien passé et on est à l’aise dans notre espace, c’est bien aménagé.
J’imagine que vos enfants sont aussi rassurés de vous savoir en sécurité?
Ils sont tellement heureux pour nous! Notre plus jeune prend sa retraite dans deux semaines et il dit à la blague: «Je vais vendre la maison bientôt, puis je vais venir vous rejoindre!» Il dit ça parce qu’il voit qu’on est vraiment bien.
Vous parlez, entre autres, du vieillissement lors de vos conférences, comment vivez-vous cette étape?
Comme je dis toujours en commençant, vieillir, ce n’est pas une maladie. C’est la vie qui continue, mais, autrement, les trois premières lettres du mot vieillir, c’est V-I-E, la vie n’est-ce pas? Selon moi, le plus difficile quand on vieillit, c’est d’accepter nos limites. Et puis, une fois qu’on l’a accepté, c’est la sérénité qui s’installe. Tu profites de la vie, du bon temps qui passe.
La retraite rime aussi avec la liberté de choix, la liberté de temps. Puis, l’avenir qui reste, on doit en profiter au quotidien. Comme je dis souvent : j’ai plus de souvenirs que d’avenir! Une fois que ça s’est entré entre les deux oreilles, tout va bien.
Comme vous êtes une personnalité connue, est-ce que les autres résidents ont une certaine curiosité?
Vous savez, quand j’ai pris ma retraite, je me suis dit : «Dans quelques années, les gens vont m’oublier». Ça fait 23 ans et dès que je sors de l’appartement, où que j’aille, je me fais accoster. C’est extraordinaire! Ici, c’est sûr qu’il y a des gens qui me croisent et qui me disent : «Vous demeurez ici? On ne savait pas!» L’autre fois, j’ai donné une conférence chez Chartwell L’Unique où j’ai raconté ma carrière, mes voyages en tant que reporter et, à la fin, les autres résidents m’ont dit : «C’est un vrai cours d’histoire que vous nous donnez, c’est vraiment intéressant!» C’est agréable à entendre et, en plus, j’ai tellement de plaisir à faire ça!
Vous continuez à faire vivre votre passion, c’est admirable et inspirant. Vous avez marqué les esprits et les cœurs, ça, c’est certain!
Il rit : «Oh merci! Je vais aller rajouter ça à mes trophées!»
Cette entrevue avec Jacques Moisan vous a donné envie d’en savoir plus sur la vie chez Chartwell? Visitez le site Web chartwell.com.
Pour ne rien manquer, suivez la page Facebook des résidences Chartwell.
– Cet article est en collaboration avec Chartwell.
Vous aimerez aussi :