L’importance de la santé - Les Radieuses

L’importance de la santé

On dit que parfois il faut perdre quelque chose pour l’apprécier à sa juste valeur n’est-ce pas? Eh bien je crois que cela est vrai, surtout pour la santé qu’on a tendance à tenir pour acquise! Le temps des Fêtes approche, les vœux vont bientôt pleuvoir : on va se souhaiter du bonheur, du travail, un amoureux ou une amoureuse, en résumé on va se souhaiter une belle année, une belle vie… Mais à bien y penser, on devrait surtout se souhaiter la santé, car c’est la base de tout.

Plus j’avance en âge, plus je prends conscience de son importance. Je me sens privilégiée de pouvoir vaquer à mes occupations sans soucis, de pouvoir respirer le bon air à pleins poumons chaque matin lors de ma promenade… Je me rends compte quand je regarde autour de moi que je suis choyée de pouvoir tout faire sans avoir à me soucier de mes capacités physiques.

Dans la vingtaine, je me sentais invincible, j’imagine que vous aussi ? On dirait que rien ne pouvait m’arriver! Je savais pertinemment que la maladie existait, mais je croyais naïvement que ça ne pouvait pas arriver à ma famille, rien ne pouvait m’atteindre : les malheurs n’arrivaient qu’aux autres! Puis, à 24 ans, j’ai eu tout un choc : j’ai dû faire mon premier deuil. Un bon ami est décédé subitement d’une otite. Oui oui, aussi bêtement que ça! À partir de ce triste évènement, je n’ai plus tenu la santé pour acquise et j’ai pris conscience de la fragilité de la vie.

Dans la trentaine, j’ai fondé une famille et à mes yeux, l’importance de la santé est devenue primordiale. Celle de mes enfants bien sûr, mais aussi celle de mes parents que je voyais vieillir. Je voyais bien qu’ils étaient moins vifs, qu’ils devenaient plus fragiles. Je voulais tellement les garder longtemps avec nous, en prendre soin, les entourer d’amour et c’est ce que j’ai fait!

Puis, la vie a suivi son cours. Je pense que ç’a été pareil pour chacune de nous : on a beaucoup travaillé, trop, on ne prenait pas toujours soin de soi, on se négligeait, car le bien de notre famille passait souvent avant le nôtre, on se devait d’être forte, d’être toujours présente pour ceux qu’on aime, de leur redonner le sourire quand ça allait moins bien pour eux…

Et un jour, BOUM! On se rend compte qu’on a plus de 50 ans, que notre corps nous envoie de plus en plus de signaux de fatigue, d’épuisement, qu’il essaie de nous avertir qu’il serait grand temps de penser un peu à nous, de s’écouter. Notre corps demande enfin notre attention et un peu d’amour.

Je vous l’avoue, je trouve ça plutôt difficile d’accepter d’être confrontée à réduire le rythme, de me sentir moins forte, d’avoir moins d’énergie face aux autres. Et ce qui est loin d’être évident, c’est d’avouer que nous aussi, on est humaine et qu’on doit accepter d’être aidée.

Heureusement, la vie est souvent bien faite puisqu’avec le temps, elle nous redonne l’amour que nous avons transmis aux autres pendant toutes ces années. Les personnes qui sont encore près de nous sont là pour apporter du réconfort et de la joie.

Je m’aperçois qu’en vieillissant, la santé est maintenant la clé de mon bonheur. Je me fais donc le cadeau de choisir ce qui me fait du bien, de me choisir quoi. Je m’offre du bon temps avec moi-même, moi qui ai tant pensé aux autres… J’aime de plus en plus être seule, écouter de la bonne musique ou prendre un loooooong bain de 45 minutes! Le bonheur. Il faut bien se dorloter un peu si on veut rester en santé et voir nos petits-enfants grandir, non?

En terminant, je vous souhaite, belles Radieuses, encore bien des années en santé et un quotidien rempli de petits… et de GRANDS bonheurs.

1 Comment
  1. C’est tellement vrai, nous ne pouvons rien faire contre le temps par contre nous pouvons essayer de profiter du moment présent. Bonne réflexion.

Leave a Reply

Your email address will not be published.

 

Et je reçois le top 5 de leurs articles les plus populaires

Recevez dans vos courriels, les conseils de nos collaborateurs vedettes et experts.

Hubert Cormier, Brigitte Poitras, Jean-François Plante, Danielle Ouimet, Jardinier paresseux...

Non merci.