Il est de plus en plus fréquent que l’on envisage un tout nouveau défi professionnel à partir de la cinquantaine. En effet, plusieurs d’entre nous sont en mesure de prendre leur retraite dès ce moment, mais elles ne souhaitent pas pour autant quitter complètement le monde du travail. Il faut toutefois bien choisir son nouvel emploi, car à cette étape de la vie, on sait ce que l’on veut – et surtout ce que l’on ne veut plus! Alors, on recherche un emploi à temps partiel ou à horaire plus atypique afin d’être capable d’avoir beaucoup de temps libres. Une bonne option : devenir monitrice en conduite automobile! C’est ce dont nous avons discuté avec l’une des membres de notre équipe, au sein de notre école de conduite.
Rappelons que notre école, qui a trois succursales sur la Rive-Nord, offre des cours de conduite automobile, mais aussi de moto, en plus de nombreuses formations professionnelles.
Un nouveau monde et une formation
Nous avons, tout d’abord, demandé à notre monitrice automobile ce qu’il l’avait amenée à choisir ce métier (qu’elle occupe d’ailleurs à titre de préretraitée). C’est la somme de hasards de la vie qu’elle est devenue monitrice. Il y a quelques années, elle s’était retrouvée à faire sa formation en classe 1 puis à devenir chauffeuse dans l’entreprise de son conjoint, où il manquait de personnel. L’idée d’enseigner la conduite est venue plus tard, après plusieurs années à conduire.
Pour devenir monitrice automobile, il faut suivre une formation afin d’être accréditée. En effet, il faut suivre le Programme d’éducation à la sécurité routière de la Société d’assurance automobile du Québec. C’est une formation assez importante puisqu’elle comprend 128 heures au total (théorie et pratique). Par contre, il est possible de suivre la formation après avoir été engagée comme monitrice, donc il n’y a pas nécessairement d’attente avant de pouvoir se lancer.
D’ailleurs, pour suivre la formation, une école de conduite doit nous parrainer. Il faut aussi, bien entendu, détenir soi-même un permis de conduite automobile (classe 5) ainsi qu’un diplôme de secondaire 5 ou encore, la démonstration d’une expérience de travail acquise si vous n’avez pas de diplôme d’études secondaires. Finalement, il ne faut pas avoir commis d’infraction qui serait incompatible avec l’éthique professionnelle des écoles de conduite.
L’emploi de monitrice en tant que tel
Notre monitrice auto nous a expliqué que ce qu’elle préfère, dans son métier, c’est d’accompagner les apprentis conducteurs dans leurs apprentissages. L’énergie de la jeunesse! C’est vraiment de voir la motivation et la passion chez les jeunes qui anime le plus notre collègue. Toutefois, elle souligne qu’il faut non seulement aimer la clientèle adolescente, il faut aussi avoir une bonne patience! Eh oui, enseigner la conduite, c’est répéter, répéter et répéter des consignes.
Plus précisément, lorsqu’on enseigne la conduite automobile, on transmet les connaissances que l’on a apprises du Programme d’éducation à la sécurité routière. Concrètement, il faut savoir expliquer des consignes clairement et faire preuve de pédagogie. Soulignons que la patience est aussi requise! Quand on est monitrice, on se retrouve avec des élèves parfois craintifs de prendre la route et qui commettent souvent des erreurs. Alors, il ne faut pas craindre de répéter et répéter les mêmes choses. À noter que les femmes se démarquent très souvent dans ce métier en raison de leur patience et de leur douceur.
Quand on occupe cet emploi, il faut aussi savoir partager des valeurs de sécurité et de civisme. Il ne s’agit pas uniquement d’expliquer la technique et les manœuvres.
De belles conditions de travail
L’horaire de travail est atypique, ce qui justement le rend encore plus intéressant. Lorsqu’on est monitrice, on prévoit en fait son horaire selon ses disponibilités. Bien sûr, les plages horaires sont surtout de soir, afin de correspondre aux disponibilités des élèves, mais on peut décider du nombre d’heures que l’on fait chaque semaine ou chaque mois. C’est aussi très facile de s’absenter, par exemple pour faire un voyage, particulièrement durant les périodes plus tranquilles de l’année.
Finalement, l’ambiance de travail est très agréable. C’est ce que notre monitrice nous a confirmé : un travail comme celui-là, c’est un vrai remède contre la solitude! Les équipes de moniteurs et de monitrices sont très dynamiques, et l’on rencontre aussi de nouvelles personnes sur une base régulière, compte tenu de la nature de la formation (d’habitude, on suit son cours de conduite une fois).
Quand on devient une monitrice automobile, cela devient donc bien difficile de tomber dans la routine. Aviez-vous déjà songé à la possibilité de devenir monitrice automobile? Si cet emploi vous intéresse, visitez le site Web de l’École de conduite 2000.
– Ce texte est une collaboration avec l’École de conduite 2000.
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