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Mythes et réalités en activité physique

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Avoir de bonnes habitudes de vie pourrait permettre aux personnes vieillissantes de maintenir des performances  physiques et physiologiques parfois semblables à celles des jeunes; on parle alors de vieillissement réussi.

On recommande aux personnes de 65 ans et plus de faire 150 minutes d’exercice par  semaine, à intensité modérée, réparties en périodes d’au moins 10 minutes chacune.

Lorsqu’on débute, on suggère de commencer avec des séances plus courtes; elles pourront être allongées avec le temps. Par contre, c’est l’état de santé et la condition physique de la  personne qui déterminent l’objectif à poursuivre et les conditions de pratique d’exercice. De nombreuses adaptations peuvent être réalisées avec le soutien d’un kinésiologue – spécialiste de l’activité physique et rendre l’exercice plaisant et sécuritaire. Pourtant, de nombreux mythes persistent. Nous allons donc démystifier trois fausses croyances à propos de l’exercice.

Quand on a des douleurs aux articulations, il ne faut pas faire d’exercice– FAUX

Selon l’origine des douleurs, certains exercices peuvent être modifiés par un professionnel. Ce qui est démontré, c’est qu’il faut continuer   à faire de l’exercice. En fait, il est suggéré de diminuer la durée de l’exercice, mais d’augmenter le nombre de périodes dans une même journée. De plus, l’amplitude des mouvements causant de la douleur sera réduite et des activités sans impact ou avec une charge corporelle réduite ; par exemple, vélo ou en piscine.

Aussi, une période d’échauffement assez longue – entre 8 et 10 minutes – permettra au système cardiorespiratoire, aux muscles et aux articulations de s’activer avant de débuter l’activité physique. Toutes les adaptations nécessaires peuvent être déterminées avec l’aide d’un kinésiologue. Pour savoir où en trouver un, n’hésitez pas à consulter le site de la Fédération En fait, combinés ensemble ils ont des bénéfices tant sur la santé physique – comme les lipides sanguins, la capacité physique – que la qualité de vie. Il est même bien démontré que débuter de l’exercice, même lorsque la santé est détériorée, apporte des bénéfices. Par exemple, pour une personne qui a de la difficulté à réaliser les activités de la vie quotidienne, un programme d’exercices adaptés permettra d’améliorer l’amplitude de mouvement, la force, l’équilibre et la mobilité.

Passé un certain âge, il est trop tard pour commencer puisqu’il n’y a plus de bénéfices. – FAUX

Il n’est jamais trop tard pour se mettre à faire de l’exercice et en tirer des bénéfices. Il est reconnu que les exercices aérobies ( la marche par exemple) et musculaires ont des effets complémentaires, peu importe l’âge auquel on commence.

En fait, combinés ensemble ils ont des bénéfices tant sur la santé physique – comme les lipides sanguins, la capacité physique – que la qualité de vie. Il est même bien démontré que débuter de l’exercice, même lorsque la santé est détériorée, apporte des bénéfices. Par exemple, pour une personne qui a de la difficulté à réaliser les activités de la vie quotidienne, un programme d’exercices adaptés permettra d’améliorer l’amplitude de mouvement, la force, l’équilibre et la mobilité.

Les étirements c’est inutile ! – FAUX

Lorsque bien réalisés et appropriés aux capacités de chacun, les étirements font partie intégrante de saines habitudes de vie. En fait, les étirements, qu’on peut faire après une séance d’exercice  ou pendant un temps libre, permettent de gagner en flexibilité et d’améliorer la capacité à réaliser des mouvements de plus grande amplitude. L’utilisation des étirements peut donc avoir des impacts importants sur la qualité de vie et la capacité à maintenir l’autonomie. Par exemple, améliorer l’amplitude de mouvement peut se traduire par la capacité à attraper un objet situé en hauteur ou attacher ses souliers.

En somme, lorsque la pratique est encadrée par un professionnel, elle peut être adaptée aux besoins et à la condition de chacun. Cela participe à l’amélioration ou au maintien de la santé, de la qualité de vie et permet aussi de maintenir l’autonomie. De plus, plusieurs activités comme le tai chi, le yoga, et le programme PIED contribuent à l’amélioration ou au maintien de l’équilibre et à la réduction du risque de chute. Sans oublier la possibilité d’avoir le soutien d’un intervenant à domicile pour une intervention multifactorielle personnalisée (IMP). Pour les personnes bénéficiant d’une meilleure condition physique, des cours avec des changements  de direction et plus d’impacts – la zumba par exemple – peuvent aussi être envisagés.

Les droits de cet article ont été attribué par la revue Vivre en santé, Vol. 2, printemps 2016

Texte original tiré du blogue MOVE50+ http://move50plus.ca/votre-sante/

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