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Mes souhaits 2021

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À vous toutes et tous qui êtes d’une patience hors du commun, qui faites preuve d’une conscience et d’une intelligence solidaire. Nous avons connu une année bouleversante qu’une majorité de citoyens et citoyennes a bien comprise

Mais il faut bien l’admettre, la COVID-19 a eu ses alliés que l’on appelle désormais COVIDiots (COVID-idiots), une minorité il faut le dire, qui a réussi à pénaliser toute une société dans toutes les sphères d’activités. Un drame sociétal qui aura des impacts absolument inimaginables dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’économie.

Juste au niveau de l’éducation, imaginez un peu cette strate de jeunes qui ont raté leurs cours, leurs diplômes et qui dans 5 ou 10 ans seront sur le marché du travail. Déjà que le secteur de l’éducation ne semble pas être une priorité pour les Québécois. On peut toutefois comprendre que ces temps-ci la santé domine le palmarès des priorités. Mais comme je dis souvent : un peuple éduqué a de meilleures chances d’être un peuple en santé, mais bon! Quelle compétence nous offriront-ils ou elles? Permettez-moi d’être inquiète. Le suis-je trop?

D’autre part, on a vu durant la période des fêtes de Noël et du Nouvel An des centaines de rassemblements illégaux, une augmentation vertigineuse des cas de contamination. Pas tous des crétins, mais souvent des gens au ras-le-bol exacerbé et qui peut-être vivent une « écœurantite » aiguë d’en entendre parler.

Ici les médias ont leur grande part de responsabilité en ne diffusant pratiquement que de l’information « covidienne ». Je me permets de critiquer ce point de vue puisque j’ai œuvré comme journaliste durant 35 ans, suffisamment pour avoir droit à un regard critique sur ma propre profession. À la radio et aussi à la télé, l’éternel sujet du jour est la COVID et ses conséquences, ses cas positifs, ses morts, la COVID dans le monde, son vaccin et tutti quanti. Du matin au soir, si vous êtes branchés au même poste, votre cerveau est certainement contaminé par le virus de la surinformation. Ce qui a certainement contribué à voir apparaître deux extrêmes. Ceux ou celles qui ne bougent pratiquement plus tellement la peur d’attraper le virus les tétanise.

Ils refusent toute sortie, ils commandent leurs repas aux restos, ce qui en soi est tout de même un bon moyen d’encourager les commerces qui en ont bien besoin. Ils refusent toutes les invitations, même celle qui nous permet de voir une seule personne. Bref, leur vie s’est arrêtée en mars 2020. Combien d’entre elles ou eux sont tombés dans la déprime ou même en dépression, s’abreuvant de pilules, d’alcool ou autre substance hallucinogène? Est-ce pire ou moins pire que d’être infecté par la COVID? Je pose la question, car je ne suis pas une spécialiste, mais j’ai un peu de vécu, surtout du côté du mal à l’âme et cela m’attriste de constater que plus de gens souffrent cloisonnés chez eux et se sentent de plus en plus isolés et seuls au monde.

Bien sûr, il y a l’autre extrême : les « complotistes », ceux ou celles qui manifestent leur incroyance sur les places publiques, qui affirment haut et fort que « le coronavirus a été créé de toutes pièces en laboratoire! » « Que les vaccins qu’on nous propose sont destinés à nous implanter une puce électronique. »  Autour de moi, des voisins contestent le nombre de cas positifs et même le nombre de morts. Cela les conforte peut-être dans l’idée qu’ils peuvent se permettre n’importe quoi, y compris d’inviter des amis pour célébrer les fêtes. Vous devriez les voir dans leur stationnement tout assis les uns près des autres sans aucune protection! Il faut dire que je suis en Floride pour l’hiver dans mon chez-moi. Et de cela aussi, je veux vous entretenir.

Je suis tout à fait d’accord avec les recommandations du gouvernement Legault d’éviter les voyages dans le sud pour une courte période. Surtout tous ces gens qui ont décidé d’aller dans des tout inclus. Ce n’était pas l’idée du siècle. Mais il y a une limite à faire ce qu’on appelle du « tourists bashing », à condamner tous ces « snowbirds » qui, comme moi, ont décidé de conserver leur train de vie hivernal.

Je vis en Floride l’hiver comme je vivrais au Québec. Je respecte toutes les normes sanitaires, je ne fréquente pas les restos, même si ici ils sont tous ouverts. Je vais faire mon marché en dehors des heures d’affluence, je porte mon masque, je me tiens à deux mètres et plus de distance. La majorité des citoyens autour de moi se comportent de la même façon, mais comme au Québec ou partout dans le monde, certains se foutent des règles et n’en font qu’à leur tête. Ce qui contribue à augmenter le nombre de cas en Floride comme au Québec. Tout est dans la nuance et je pense sincèrement que nous n’avons pas à nous sentir ou à nous faire sentir coupables de vivre au chaud soleil de la Floride. Ne vous inquiétez pas, quand je reviendrai au printemps avec les oiseaux, j’appliquerai toutes les obligations ou recommandations qui seront alors en vigueur.

Sur ce, je nous souhaite à toutes et tous une meilleure année 2021. Il me semble qu’elle ne peut être que meilleure!

Jocelyne Cazin

Auteure de J’ose déranger, Éd. Publistar, 2014.

Ma véritable identité, Éd. Libre Expression, 2020.

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2 Responses

  1. Merci pour votre article. Je suis d’accord avec vous sur les propos que vous avez écrit. Je vous souhaite un très bon hiver au sud et d’excellentes parties de golf….je vis maintenant avec de beaux souvenirs de nos 16 ans d’hiver passés en Floride. Bonne Année 2021 et surtout bonne santé. ??‍♀️?

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