Mai, découvrir les trésors ailés de la migration! - Les Radieuses

Mai, découvrir les trésors ailés de la migration!

C’est le mois de mai et les ornithologues sont heureux! Après un long hiver, où nous trouvons quand même moyen d’avoir notre plaisir ornithologique et d’observer des animaux, en mai, c’est la folie furieuse!

Paruline à croupion jaune

Attirer les oiseaux chez soi?

On me demande souvent comment attirer les oiseaux dans sa cour. La réponse est toujours très simple : mangeoires, nombreux végétaux indigènes dont certains à fruits et à fleurs, vous pouvez même ajouter un jardin d’eau ou simplement un bain d’oiseau pour attirer encore plus d’espèces. Voilà, la recette n’est pas très compliquée!

Mais bon, plus vous les attirez dans votre cour, plus les oiseaux risquent de se fracasser le bec contre vos fenêtres!

De toute façon, ici, je m’adresse aux Radieuses, alors vous êtes sûrement prêtes à vous aventurer hors de votre cour!

Partez à l’aventure ornithologique!

Je vous invite à aller vous promener ailleurs. Des oiseaux, il y en a partout!

Si vous voulez en voir une grande diversité d’espèces, alors vous devez impérativement visiter différents habitats! Vous sortez déjà souvent pour prendre une marche? Super! Apportez des jumelles! Il y a des endroits que vous connaissez moins que vous voudriez explorer? L’ornithologie est le prétexte parfait pour découvrir ces nouveaux sites.

Trouvez un marais près de chez vous, un champ de foin, un pré avec des arbustes, une forêt de vieux feuillus, une forêt plus jeune, une forêt de conifères, une rivière, un lac… Chaque habitat différent recèle des espèces différentes, que vous prendrez plaisir à découvrir.

Voilà, vous êtes partie pour faire de nombreuses découvertes ornithologiques !

Paruline flamboyante

Vous habitez en ville et vous pensez qu’il n’y a pas d’oiseau intéressant?

D’abord, le mois de mai est le mois de migration et on peut retrouver n’importe quoi, n’importe où. Il suffit d’un peu de végétation pour qu’un oiseau inhabituel s’y arrête. N’oubliez pas qu’ils doivent parcourir de longues distances avant d’arriver à leur lieu de nidification, ils doivent donc traverser tous les types d’habitats sur leur route, même les moins intéressants.

Je me souviens, par exemple, que, en face de mon pavillon de biologie, il y avait quelques aménagements végétaux au pied d’un gratte-ciel, à Montréal. On est en plein centre-ville, sur René-Lévesque, eh bien, c’était super pendant la migration. Bruants à gorge blanche, juncos ardoisés, roitelets à couronne rubis, quelques parulines… Hé oui, le party!

Paruline à tête cendrée

Petits trésors colorés, les parulines

On a une trentaine d’espèces de parulines au Québec et elles constituent souvent le groupe d’oiseaux préféré des ornithologues. Elles sont petites, super colorées, et le mois de mai, c’est leur mois!

Si vous vivez au sud de la province, vous pouvez profiter de la migration des parulines dès le début du mois. Il faut attendre plus tard pour en profiter plus au nord, par exemple à la mi-mai au Bas-Saint-Laurent.

Mais les parulines ne sont pas granivores, alors elles ne viendront pas à vos mangeoires. Elles sont insectivores et il faut les chercher dans la végétation.

Lors de la migration, la Paruline à croupion jaune pourrait prendre plaisir à venir manger les insectes à vos fenêtres, comme elles font à chaque migration chez moi. Aussi, n’importe quelle espèce pourrait, par hasard, se présenter dans votre arbre préféré.

Mais, en allant vous promener, vous multipliez de beaucoup vous chances d’en découvrir de nombreuses espèces! Des jaunes, des bleues, des verdâtres, des rayées, des orangées !!! Un petit truc pour les trouver : suivez leurs chants. Ils sont très variés, souvent mélodieux. Vous serez surprises comme il est facile d’en trouver une fois qu’on les cherche et comme elles sont joliment colorées.

Pour ce qui est de les identifier, notez leurs couleurs évidentes et où ces couleurs sont situées sur leur corps, voyez s’il y a des barres horizontales sur les ailes (barres alaires), s’il y a des rayures au ventre, si le ventre est jaune ou non, etc. Ça devrait être un bon début pour arriver à l’identification. Vous avez bien un guide d’identification entre les mains, n’est-ce pas? Alors, amusez-vous bien à trouver et à identifier vos trésors printaniers, votre nouveau passe-temps favori.

Pour en savoir plus, consultez les liens suivants:

Des fenêtres : https://gooiseaux.ca/fenetres-dangereuses/

Des mangeoires : https://gooiseaux.ca/mangeoire-pour-commencer/

Des jumelles : https://gooiseaux.ca/jumelles-pour-ornithologie/

Pour un guide d’identification : https://gooiseaux.ca/livres-oiseaux-quebec/

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1 Comment
  1. j’aimerais savoir si il serait possible d’avoir une liste des sites les plus intéressant au Québec et l’Ontario pour faire de l’observation. L’ornithologie est une passion depuis des années et je cherche à sortir des sentiers battus.

    un gros merci

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